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Pour le moment le prix des asperges aux Pays Bas est bon mais inquiétudes pour l’avenir des asperges blanches ou vertes (FreshPlaza)

Le prix des asperges est excellent pour la période

« Les ventes d’asperges se portent particulièrement bien cette saison », déclare Franc Goertz, producteur de Goertz Asperges, qui cultive des asperges sur les sols sablonneux du Limbourg depuis 1987. « Le marché est très demandeur. Jusqu’à la semaine dernière, les prix étaient même très élevés, mais avec un prix de 7 à 8 € pour l’asperge double A, les prix se situent à un très bon niveau pour l’époque de l’année. »

« La saison a démarré beaucoup plus tard que prévu. Nous nous attendions à ce que les mini-tunnels soient pleinement opérationnels pour Pâques, mais finalement rien n’en a été. Pourtant, on n’a eu aucun mal à vendre ensuite, car les prix sont montés directement très haut. Entre-temps, des volumes conséquents sortent des mini-tunnels », déclare le producteur d’asperges.

Il prévoit également des ventes d’asperges au beau fixe dans les semaines à venir. « Un temps variable est prévu pour la semaine prochaine, avec une alternance de soleil et de nuages. C’est une bonne chose pour les asperges. Il n’y aura pas d’énormes pics d’approvisionnement et les asperges se laissent généralement bien manger par ces températures. Par ailleurs, les ventes d’asperges pelées ne cessent d’augmenter. »

Bien que le marché actuel de l’asperge ne soit pas une source d’inquiétude, Goertz estime que l’avenir du secteur de l’asperge est préoccupant. « Il est et restera difficile de tout organiser, de trouver de la main-d’œuvre et de se conformer à des réglementations de plus en plus strictes. Toute une génération de producteurs a déjà rendu le tablier. Autrefois, on reprenait le voisin lorsqu’il démissionnait, mais aujourd’hui, cela ne se fait plus aussi rapidement. Même les plus gros producteurs restent tranquilles en ce moment et réduisent un peu leurs activités au lieu de les étendre. »


Franc Goertz avec sa famille

« Je me demande bien où nous irons chercher notre nourriture dans cinq ans, et a fortiori dans dix ans. Je m’attends à ce qu’un grand nombre de producteurs arrêtent, alors que nous disposons ici des connaissances et du climat nécessaires pour cultiver », souligne Goertz.

Lui-même a commencé la culture de la myrtille en 2010, puis des patates douces en 2020. « Nous avons beaucoup développé cette dernière. Pour nous, c’est un ajout intéressant en termes de plan de culture et de main-d’œuvre. De plus, nous pouvons cultiver les patates douces sans résidus et nous concurrençons le produit américain sur le plan qualitatif ! »

Pour plus d’informations :
Franc Goertz
Goertz Asparagus BV
info@goertzasperges.nl
www.goertzasperges.nl

 

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