Si en ce début de saison, l’asperge a le vent en poupe du fait d’une offre limitée, il devient urgent selon Christian Befve d’anticiper l’arrivée des volumes en rendant l’asperge accessible à plus de Français : « Avec les températures fraîches qui sévissent sur l’ensemble du territoire, la campagne démarre doucement et la pousse est relativement lente. Il faudrait que la température des buttes dépasse les 18°C pour avoir de bons rendements alors qu’elles sont actuellement aux alentours des 14°C. Or, ces faibles volumes de début de saison se heurtent à un marché demandeur, ce qui fait inévitablement grimper les prix ».Une situation avantageuse pour le producteur au temps T mais qui pourrait vite basculer : « Actuellement, les asperges se vendent entre 10 et 15 euros le kilo, pour se retrouver en magasin à 20-25 euros. Tout le monde est ravi de vendre cher, mais à ces prix, on commence déjà à voir en magasin de la marchandise qui se dégrade par manque de rotation. J’entends beaucoup dire autour de moi que l’asperge est trop chère et elle est effectivement réservée aujourd’hui à une élite. Or, il faut absolument anticiper l’arrivée des volumes dans une quinzaine de jours et la rendre accessible à un plus grand nombre afin de ne pas stopper la consommation au moment où la production va s’intensifier. En prenant en considération ce temps de latence entre la baisse des prix et la répercussion sur le consommateur, il devient urgent d’agir maintenant avant que le marché n’en pâtisse ».
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Christian Befve
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