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Bordeaux to Host Major Joint International Event on Asparagus and Berries in October 2025 by Postharvest
Asparagus and Berries: save the date 7, 8 and 9 of october 2025 in Bordeaux: exhibition, tecnicals visits and conferences
Christian Befve & Co. Is the asparagus crisis coming to an end? by FreshPlaza
Is the asparagus crisis coming to an end?

French asparagus production is “doing alright”
Although France is still suffering from a mixed season this year, the picture is less clear-cut than for some neighboring countries. “Germany, Italy, Spain and even Greece, which have benefited from cheaper labor up until now, have seen labor costs rise drastically this year. This is in contrast to France, which has been affected by this problem for many years, and has already begun to mechanize the sector. As a result, this year’s acreage in France is virtually identical to last year’s, unlike in many other producing countries.”


Declining yields worldwide
The general observation for 2024 is that yields are down worldwide. Climatic disturbances such as El Nino in Peru and excessive rainfall and cool temperatures in Europe are partly to blame. “We are facing a 20-30% drop in yield per hectare. Of course, the climate has its share of responsibility, but I also think that there has been a general loosening up in terms of technological watch and anticipation, which has led to a drop in production per hectare. In this complex and highly technical profession, producers need to remain alert and anticipate better.”

The case of Peru
This observation is illustrated by the case of Peru, which went from 30,000 hectares of production to 18,000 in the space of a few years. “I accompanied the pioneers of asparagus cultivation in Peru, who now account for 80% of the Peruvian production. Little by little, they adopted the techniques and went up to 20 tons/ha, only to drop back to 12 tons/ha a few years later. In an ever-changing agricultural world, you always have to anticipate and adapt to change, or you will be in danger. I believe it is always possible to reverse the trend with a drastic recovery plan. This was the case for a Peruvian producer who approached me because he had seen his production volumes plummet. After just three years, he saw his yields rise from 9 to 19 tons per hectare.”
“Generally speaking, I am convinced that with the right recommendations, and in the same climatic context which we are experiencing, it is possible to increase yields per hectare by 20%.”

Consumer prices are too high
While a number of tools exist to support asparagus growers in production, rethinking consumer prices is necessary to get out of this crisis. “The difficulties experienced by the asparagus sector this season are partly due to sales prices in stores, which are way too high. In this inflationary context, consumers are more careful about the price of the products they buy. It is not normal for a kilo of asparagus to be more expensive than exotic fruit, or to cost the same as meat. Of course, asparagus have always been a top-of-the-range product, but there is a ceiling price that consumers, even those who can afford it, are not willing to exceed. To achieve a good balance, asparagus should be sold at an average of 6-7 euros/kilo [6.4-7.5 USD/kg] from the farm. But prices of 17 euros/kilo [18.2 USD/kg] clearly do not encourage consumption. Retailers need to be questioned about their margins. As asparagus have much higher production costs than potatoes, it seems logical to attribute a margin per kilo, rather than a percentage of the price. After all, the work involved in putting asparagus on the shelves is the same as for potatoes. Yet, the margins are tenfold.”

Towards a 15-25% increase in world production by 2025
To boost consumption, we need to review selling prices. In line with the supply/demand ratio, prices should fall in the face of more sustained production. “I sincerely believe that the trend will be reversed as early as next season. The history of asparagus follows cycles of 10 to 12 years, punctuated by a crisis. And with over 250,000 hectares planted worldwide, there is too much asparagus. Since then, acreage has shrunk to 190,000 hectares, so the market is set to recover. I am therefore urging producers to plant in order to meet tomorrow’s demand, because we are going to run out of asparagus. We forecast a 15-25% increase in planted areas for next year. With greater volumes, prices will rebalance, which will boost consumption. Better times are ahead, and asparagus growers should have 8 to 10 years ahead of them with good prices.”
Christian Befve is convinced that better days lie ahead, as he looks to the future of asparagus production: a contagious optimism for all hopeful growers.
For more information:
Christian Befve
Christian Befve & Co
christian@befve.com
www.befve.com
« Les asparagiculteurs doivent replanter maintenant pour répondre à la demande de demain ! » Asperge : vers une sortie imminente de la crise ? par FreshPlaza
Asperge : vers une sortie imminente de la crise ?

Une production française « qui ne s’en sort pas si mal »
Bien que la France ait encore accusé le coup d’une saison mitigée cette année, le bilan reste tout de même moins tranché que pour certains pays frontaliers : « L’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou même la Grèce qui bénéficiaient jusqu’à présent d’une main d’œuvre moins onéreuse, ont vu son coût augmenter drastiquement cette année et ont ainsi eu du mal à réagir. Contrairement à la France, qui, concernée par cette problématique depuis de nombreuses années, avait déjà entrepris une mécanisation de la filière. Si bien que cette année, les surfaces en France sont quasiment identiques à celles de l’an passé contrairement à beaucoup d’autres pays producteurs ».


Une baisse des rendements au niveau mondial
Constat général encore pour cette saison 2024, une baisse de rendement au niveau mondial. En cause, les perturbations climatiques comme El Nino au Pérou ou encore de trop fortes précipitations et des températures trop fraîches en Europe, mais pas que… « Nous faisons face à une baisse de 20 à 30 % de moins de rendement par hectare. Bien sûr, le climat a sa part de responsabilité, mais je pense aussi qu’il y a eu un relâchement général au niveau de la veille technologique et de l’anticipation, qui a abouti à une baisse de production à l’hectare. Dans ce métier, complexe et particulièrement technique, si l’on pense savoir en se reposant sur ses lauriers, on se fait dépasser ».

Le cas du Pérou
Un constat illustré par l’expérience du Pérou qui est passé de 30 000 hectares de production à 18 000 en l’espace de quelques années : « J’ai accompagné les pionniers de l’asparagiculture au Pérou jusqu’à suivre 80 % de la production péruvienne. Peu à peu, ils se sont approprié les techniques pour monter jusqu’à 20 T/ha jusqu’à descendre quelques années plus tard à 12 T /ha. Le danger, c’est lorsque l’on pense savoir. Dans un monde agricole en perpétuelle évolution, il faut toujours rester dans une dynamique d’anticipation et d’adaptation aux changements. Et je crois qu’il est toujours possible d’inverser la tendance avec un plan drastique de redressement. C’est le cas d’un producteur péruvien qui m’avait sollicité parce qu’il avait vu chuter ses volumes de production. Au bout de trois années seulement, il a vu son rendement passer de 9 à 19 T/ha ».
« De manière générale, je suis convaincu qu’avec de bonnes recommandations, et dans le même contexte climatique que nous connaissons, il est possible d’augmenter de 20 % son rendement à l’hectare ».

Des prix consommateurs trop élevés
Si côté production, il existe un certain nombre d’outils pour soutenir les asparagiculteurs, une sortie de crise ne se fera pas sans une remise en question des prix consommateurs pratiqués : « Les difficultés que la filière asperge a connu cette saison sont en partie due à des prix de ventes en magasin beaucoup trop élevés. Dans ce contexte inflationniste, le consommateur est plus regardant sur le prix des produits qu’il achète. Ce n’est pas normal qu’un kilo d’asperges revienne plus cher que des fruits exotiques ou équivaille au prix de celui de la viande. Certes, l’asperge a toujours été un produit haut-de-gamme, mais il y a un prix plafond que le consommateur, même qui a les moyens, n’est pas prêt à dépasser. Je pense que pour atteindre un bon équilibre, l’asperge doit être vendue à 6-7 euros/kilo en moyenne au départ de l’exploitation. Mais des prix affichés à 17 euros/kilo n’incitent clairement pas à la consommation. Une remise en question de la distribution sur les marges pratiquées est nécessaire. L’asperge ayant des coûts de production bien plus élevés que la pomme de terre, il semble logique d’y attribuer une marge au kilo et non en pourcentage de prix. Après tout, le travail effectué pour mettre de l’asperge en rayon est le même que pour mettre de la pomme de terre. Pourtant, les marges attribuées sont décuplées ».

Vers une production mondiale de 15 à 25 % supplémentaire pour 2025
Pour dynamiser la consommation, il faudrait donc revoir les prix de vente qui, dans une logique de rapport offre/demande, devraient diminuer face à une production plus soutenue : « Je crois sincèrement que la tendance s’inversera dès la saison prochaine. L’histoire de l’asperge suit des cycles de 10 à 12 ans qui se ponctuent par une crise. Et au-delà de 250 000 hectares de plantations au niveau mondial, il y a trop d’asperges. Depuis, les surfaces ont diminué jusqu’à atteindre 190 000 hectares. Autrement dit, nous sommes au creux de la vague et le marché va se redresser. Voilà pourquoi j’incite les producteurs à planter pour pouvoir répondre à la demande de demain, car nous allons manquer d’asperges. Nous prévoyons une augmentation de 15 à 25 % de surfaces plantées pour l’année prochaine. Avec plus de volumes, les prix vont se rééquilibrer ce qui dynamisera la consommation. De beaux jours sont à venir, les asparagiculteurs qui auront tenu bon auront 8 à 10 années devant eux avec de bons prix ».
C’est donc convaincu que des jours meilleurs se profilent à l’horizon que Christian Befve aborde le futur de la production d’asperge. Un optimisme contagieux, à tous les producteurs emplis d’espoir.
Pour plus d’informations :
Christian Befve
Christian Befve & Co
christian@befve.com
www.befve.com
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