« Il faut absolument rendre l’asperge accessible pour anticiper l’arrivée des volumes »
Pour plus d’informations :
Christian Befve
Christian Befve & Co
christian@befve.com
www.befve.com
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Selon M. Maragozis, la demande du marché est élevée. « En ce moment, tout le monde demande des asperges. Nous sommes satisfaits. La question est de savoir quand la production allemande entrera sur le marché et combien de temps les prix élevés se maintiendront. Les coûts de production ont beaucoup augmenté. A.C. Nespar est également conscient des nouvelles tendances du marché. « Nous cultivons l’asperge blanche, qui est plus productive que l’asperge verte et qui est de loin la plus recherchée. Cependant, nous avons constaté une augmentation de la demande d’asperges vertes en Allemagne et sur d’autres marchés ».
Comme l’explique l’agronome de la coopérative grecque : « L’asperge verte est plus facile à cuisiner. Les restaurants gastronomiques la préfèrent nettement. Nous avons l’intention d’inclure l’asperge verte dans notre portefeuille. La difficulté de la culture de l’asperge verte réside dans le fait que la main-d’œuvre est limitée au moment où le produit en a besoin. Les travailleurs préfèrent travailler dans la culture des kiwis, un autre produit proposé par notre coopérative. »

« Nous cultivons également des kiwis Hayward et sommes assez satisfaits de la saison actuelle. Nous prévoyons de terminer nos stocks en avril et nous ne craignons pas de problèmes particuliers avec nos derniers fruits dans les chambres de refroidissement. Nos membres continuent à développer la culture du kiwi Hayward et nous prévoyons également d’augmenter notre capacité de refroidissement ».
Pour plus d’informations :
Kostas Maragozis
A.C. Nespar
Tél. : +30 259 106 1779
info@nespar.gr
https://nespar.gr/

Le printemps est donc de retour chez Square Melon. « Nous avons bien travaillé tout au long du mois de février et ne pouvons pas nous plaindre, mais aujourd’hui, les transactions commencent vraiment à s’accélérer. Notre premier producteur est à pleine capacité de production d’asperges. La semaine dernière, c’était encore un peu difficile, mais là, ça va vraiment décoller. La demande d’asperges pelées est bonne. On peut voir que les restaurateurs qui font attention à leurs achats ne les proposent pas encore, mais beaucoup veulent d’ores et déjà mettre l’asperge au menu et sont prêts à payer pour cela. Nous sommes donc satisfaits de la fréquentation actuelle. »
Cela signifie-t-il que les prix baissent ? « Non, ce n’est pas encore le cas. Ils oscillent toujours autour de 20 €. Aujourd’hui, le kilo a même atteint 22 € sur le cadran. Même si l’offre augmente petit à petit, elle reste encore limitée. Ce matin, il faisait 3 degrés. Cela demande donc beaucoup de chauffage. Notre producteur m’a dit que les volumes rendus disponibles ces derniers jours provenaient principalement de la récolte quasi printanière de la semaine dernière. Maintenant, avec le temps plus froid, les volumes rediminuent. »

Pasquino De Vuyst
Les volumes plus importants seront donc issus des cultures de plein air. Mais pour De Vuyst, rien ne presse. « Nous travaillons toujours très bien avec des volumes limités. Mes deux producteurs habituels ont des asperges précoces et me les livrent. Et ce qui reste est vendu sur le marché. C’est donc une situation très confortable pour moi en ce moment, car j’en ai toujours assez et cela me permet aussi de jouer un peu sur les prix. Si elles sont moins chères aux Pays-Bas qu’en Belgique, je peux les vendre aux acheteurs belges qui se rendent normalement au cadran. Ce n’est que lorsque le gros volume arrive et que les différences entre les Pays-Bas et la Belgique s’atténuent qu’on a un peu moins le contrôle. »
« Outre les asperges, il y a une bonne demande d’ail sauvage, que nous importons directement. En outre, les légumes d’hiver continuent de bien se porter. Nous n’avons jamais vendu de champignons sauvages aussi tard dans l’année. L’offre a beau être limitée, ils se vendent. Nous avons également commencé avec les morilles fraîches de Chine, qui sont toujours très demandées. Nous sommes très occupés et c’est tant mieux comme ça ! »
Pour plus d’informations :
Pasquino De Vuyst
Square Melon
Tél. : +32 92233416
info@square-melon.be
www.square-melon.be

Asperges blanches et vertes en provenance des jardins d’Italie
Les premières quantités, encore modestes, sont principalement destinées aux marchés hebdomadaires régionaux et aux commerces de détail spécialisés. « Nous parlons ici de 50 à 60 caisses, proposées à des prix relativement élevés. En moyenne, les premières asperges chauffées coûtent 5 €/kg de plus que l’année dernière. Les tarifs s’alignent sur ceux des asperges néerlandaises, actuellement commercialisées à des prix également particulièrement élevés », précise Römer.

Asperges chauffées de la ferme Janßen
En plus des premières asperges locales, Josef Stapf GmbH propose également des produits importés d’Italie et de Grèce. Römer poursuit : « Nous avons reçu les premières livraisons d’Italie dès la semaine 8, et nous sommes extrêmement satisfaits de la qualité jusqu’à présent. Selon le calibre, ces asperges sont environ 4 €/kg moins chères que les asperges néerlandaises. Nous commercialisons également des asperges blanches grecques, qui sont encore légèrement plus abordables. » Concernant les asperges vertes, le marché est actuellement dominé par les arrivages de Grèce et du Pérou. « Nous commençons également, progressivement, la saison des asperges vertes espagnoles. Cependant, la dynamique du marché des asperges vertes diffère considérablement de celle des asperges blanches, car elles sont désormais disponibles toute l’année. »

Asperges vertes et blanches d’origine grecque
L’humidité perturbe l’approvisionnement espagnol
Outre les asperges, une large gamme de produits, dont les fruits rouges et les légumes-fruits, provient actuellement d’Espagne. Cependant, les conditions humides dans les régions productrices clés, comme Huelva et Almeria, exercent une pression accrue sur l’approvisionnement. « Certains champs sont totalement inondés, et les volumes exacts de récolte restent incertains. Cette situation nous confronte à des défis majeurs en matière de commercialisation », explique Römer. Ces perturbations se traduisent également par une hausse significative des prix. « Les prix des baies et des poivrons sont actuellement remarquablement élevés. En seulement deux semaines, ils ont pratiquement doublé », observe-t-il.
Pour pallier ces difficultés, l’entreprise explore déjà des sources d’approvisionnement alternatives. « Nous nous tournons principalement vers les fraises grecques et italiennes. Mais là aussi, la concurrence est vive et les prix augmentent. Pour les poivrons, les options alternatives à l’Espagne sont limitées : la saison marocaine touche à sa fin, tandis que les Pays-Bas et la Belgique ne seront pleinement opérationnels qu’à la fin du mois. Il existe donc un réel déficit d’offre », conclut Römer.

À gauche : les conditions humides affectent gravement la culture des fruits et légumes dans de nombreuses régions d’Espagne
À droite : des fruits exotiques inhabituels, comme les mangoustans et les citrons, connaissent un engouement ponctuel, en grande partie alimenté par des tendances éphémères sur les réseaux sociaux tels que TikTok
Images : Josef Stapf Großmarkt GmbH
Pour plus d’informations :
Chris Römer
Josef Stapf Großmarkt GmbH
Frischezentrum Frankfurt (Centre de produits frais de Francfort)
Tél. : +49 (0)69 400502200
office@josef-stapf.de
www.josef-stapf.de

Favoriser le travail en équipe
Si les belles années se sont enchaînées, c’est avant tout grâce à ce travail d’équipe, cher à l’entreprise : « Nous avons vraiment l’envie de travailler en équipe. Chaque membre de notre famille, nos 10 employés permanents mais aussi nos 68 saisonniers fidèles… Tous sont indispensables pour avoir de bons résultats au niveau de la production ». Un travail d’équipe qui permet de répondre avec réactivité aux demandes des clients : « Lorsque des commandes non prévues arrivent, nous nous mobilisons tous pour y répondre. Pendant la saison, mon bureau se trouve au sein de la station, c’est donc avec aisance que je peux prêter main forte lorsqu’il le faut à nos équipes. Ma compagne et mes parents se mobilisent également si nécessaire pour pouvoir honorer toutes les commandes afin de satisfaire nos clients. Nous faisons confiance aux équipes que nous avons formées à la même exigence que nous. Parfois, certains saisonniers deviennent même plus stricts que nous sur le tri ! Toute l’équipe a compris l’intérêt de produire des asperges haut-de-gamme ».
Faire de la qualité son cheval de bataille

Depuis le début de l’aventure, la famille Lebourg a décidé de mettre la qualité au cœur de sa stratégie, quitte à faire passer le rendement/hectare au second plan : « Notre objectif n’étant pas de faire du volume mais de la qualité. Nous avons privilégié des variétés gustatives douces, agréables à manger et non filandreuses, afin que l’on puisse les déguster dans leur intégralité. Un choix qui s’est fait au détriment du rendement mais que nous ne regrettons pas. Le fait de laver, trier, emballer nos produits dans notre propre station de conditionnement nous permet de maîtriser la qualité de nos asperges du début à la fin. Nous sommes particulièrement exigeants sur la qualité que nous fournissons à nos clients, et vérifions toujours à l’œil nu le travail du trieur optique. Au premier jour comme au dernier, nous tenons à offrir une qualité identique, avec des asperges parfaitement blanches. Dès lorsqu’un tout petit point violet apparait sur l’asperge, elle est déclassée et considérée comme violette. Si bien que notre catégorie II, au final très belle, est de plus en plus demandée. Nous rangeons nos asperges une par une à la main dans des caisses pourvues de paille de bois afin de protéger les pointes. ».
Pour obtenir cette blancheur intégrale, une récolte quotidienne est indispensable : « Il ne faut pas laisser le temps aux asperges de se colorer. Pour cela, il est impératif de passer tous les jours dans les champs pour les récolter. Cela nous coûte certes plus cher, mais nous gagnons en qualité et avons beaucoup moins d’asperges déclassées ».
Adapter sa logistique : vendre moins plus souvent plutôt que plus moins souvent
Toujours dans cette optique de proposer une qualité d’asperge constante et optimale, la famille Lebourg a adapté sa logistique pour garantir la meilleure fraîcheur qui soit à ses clients : « Nous conseillons à nos clients de préférer commander de petites quantités plus régulièrement plutôt qu’une grosse quantité d’un coup. Certes nous ne faisons pas d’économies en termes de logistique, mais cela permet d’obtenir une bonne rotation en magasin et donc de garantir la fraîcheur du produit. On évite ainsi de décevoir le client qui se sentirait lésé d’avoir payé cher un produit qui manque de fraîcheur, ce qui risque par la suite de le freiner dans son acte d’achat. Finalement avec cette vision, on y gagne sur le long-terme ».

Diversifier les canaux de distribution
Toujours avec ce même objectif de fournir de la qualité, la famille Lebourg a souhaité exploiter tous les canaux de distribution : « Nous faisons de la vente directe sur la ferme et servons aussi bien les grossistes que la grande distribution, les restaurants locaux, les étoilés de Bordeaux à Paris ainsi que les primeurs. Nous faisons également de l’export – Etats-Unis, Japon, Dubaï, Singapour, Hong-Kong, Suisse, Allemagne et Danemark –, et certains pays comme les Etats-Unis sont très demandeurs ».
Alors que tout le monde veut de l’asperge en ce début de saison, la famille Lebourg préfère restreindre les clients afin de pouvoir tous les servir : « Nous faisons de plus petits volumes, ce qui nous permet de satisfaire tout le monde. Cela a également l’avantage de permettre à nos clients d’écouler facilement ces produits haut-de-gamme qui sont proposés à des prix relativement conséquents en début de saison ».
Penser la saison dans sa globalité en gardant des prix raisonnables
Selon la famille Lebourg, une saison réussie est une saison qui s’appréhende sur le long-terme : « Il faut penser à la saison de manière globale. Ceux qui veulent de l’asperge en début de saison se doivent d’être là jusqu’à la fin. Seront prioritaires les clients qui ont répondu présents tout au long de la saison passée. Il est également important de ne pas vouloir être trop gourmand, car il ne faut pas oublier que nous sommes en concurrence avec des coopératives qui vendent bien plus de volumes que nous. Nous sommes donc nécessairement plus impactés par les négociations de prix et devons faire en sorte de nous aligner tout en faisant valoir la qualité de nos asperges ».
Penser la saison dans sa globalité, c’est également ne pas céder à la tentation d’augmenter ses marges en début de campagne : « Nous tenons vraiment à faire passer le message que pour que la production continue, il faut que tout le monde soit gagnant : producteur, acheteur et consommateur. Or, il y a cette habitude dans le monde des fruits et légumes de vendre en magasin un produit le double de son prix d’achat. Mais sur un produit haut-de-gamme comme l’asperge qui présente des coûts de production très importants et donc un prix de vente déjà élevé, ce n’est pas cohérent d’y attribuer une marge en pourcentage. Il vaut mieux pour les distributeurs faire un ou deux euros de marge, ce qui permet aux producteurs de rentrer dans leurs coûts. L’acheteur fera tout de même une marge et le consommateur aura davantage envie d’en acheter. Il faut éviter qu’un maillon soit trop gourmand sinon c’est toute la chaîne qui se casse. Il vaut mieux parfois avoir moins de marge en début de saison où les prix sont toujours plus élevés mais qu’à la fin de la saison tout le monde s’y retrouve. »

Adapter sa stratégie pour répondre toujours mieux aux besoins de ses clients
Prochaine étape pour satisfaire encore mieux sa clientèle : segmenter son offre : « Nous avons souhaité segmenter notre offre en fonction du débouché commercial et avons pour ce faire revu notre stratégie commerciale en créant deux nouvelles marques. « Hirondelle », à destination de la Grande Distribution, qui à l’image des asperges annonce le printemps. Et « Cygne », pour son côté majestueux et sa blancheur immaculée qui rappelle celle de nos asperges. Cette marque premium, que nous avons créé avec l’accompagnement du cabinet de conseil Les Frères Patacq, s’adresse aux restaurateurs et nécessite plus de travail manuel, bien que gustativement parlant les deux marques soient identiques. Les clients semblent ravis de cette décision. Notre ambition est désormais de faire en sorte que nos marques soient reconnues et qu’elles apparaissent comme bien plus que de simples asperges blanches du Sud-Ouest ».

L’entreprise cultive 10 hectares d’asperges dans des tunnels non chauffés, situés dans un microclimat unique qui en fait également l’un des producteurs de fraises les plus précoces du Royaume-Uni. Les plates-bandes d’asperges sont fabriquées à partir des déchets de fibre de coco des fraises et aucun produit chimique n’est nécessaire.
« Nous ne sommes pas les premiers producteurs d’asperges au Royaume-Uni, mais nous en sommes assez proches. Le brix de cette année est le plus élevé que nous ayons vu, avec 10 à 11, alors que les importations se situent autour de 6. New Forest Fruit cultive des asperges vertes et violettes. Selon Sandy, les asperges violettes se mangent de préférence crues, car elles ont le goût de petits pois frais sortis de leur cosse.
Pour plus d’informations :
Jackie Barr
New Forest Fruit Company
Tél : +44 (0)1590 612297
Courriel : jackie@newforestfruit.com
www.newforestfruit.com

Actuellement, bien qu’il y ait encore quelques lots du Pérou sur les marchés européens, le produit mexicain est le plus abondant, dont la récolte a été réduite, selon Zamora, de 25 à 30 % par rapport à l’année dernière. Centro Sur s’approvisionne également en produits mexicains et péruviens, étant le principal importateur de cette origine avec environ 3 millions de kilos par an, en contre-saison des asperges de Grenade, dont la production s’élève à environ 7,5 millions de kilos.
« Les premières asperges espagnoles, qui sont produites en quantités limitées, ont des prix assez élevés et sont très attendues par les clients qui sont attachés aux produits européens et locaux, avec une empreinte carbone plus faible. À partir de la mi-mars, un approvisionnement important en produits espagnols est prévu afin d’offrir une continuité à tous les clients. »
En attendant, les producteurs d’asperges de Grenade ont de plus en plus de mal à trouver des travailleurs pour couvrir leurs besoins en matière de récolte, ce qui est devenu l’une des principales préoccupations du secteur.

« Il s’agit d’un problème généralisé dans presque toute l’agriculture espagnole. L’asperge est un petit secteur qui n’est pas encore très mécanisé sur le terrain, bien que des tentatives aient été faites pour mettre en œuvre des technologies déjà utilisées pour l’asperge blanche dans d’autres pays européens. »
« Nous avons analysé les solutions possibles pour accélérer l’arrivée de la main-d’œuvre, qu’elle provienne d’autres régions du pays ou de l’étranger. En ce sens, il est nécessaire de simplifier les formalités et d’assouplir les procédures administratives afin d’incorporer plus de travailleurs de manière efficace. Il faut également rendre les aides compatibles avec les contrats temporaires afin qu’elles soient plus attrayantes pour les travailleurs, ce qui a déjà été fait pendant la pandémie. »
Pour plus d’informations :
Antonio Francisco Zamora
Centro Sur, S.C.A
Tél. : +34 958332020
azamora@centro-sur.es
centro-sur.es

L’asperge mexicaine
Le secteur mexicain de l’asperge est toutefois confronté à des défis. Ces dernières années, le prix de revient par colis a augmenté de 50 % en raison de la hausse des coûts de la main-d’œuvre et des matériaux. En conséquence, les producteurs organisent leurs processus de manière plus efficace et la superficie totale cultivée dans la région diminue. Alors que les semaines de pointe duraient auparavant de six à huit semaines, les producteurs ne s’attendent cette année qu’à trois semaines de gros volumes. Selon Vollebregt, acheteur chez Nature’s Pride, les prix restent intéressants malgré cette augmentation des coûts. « Les producteurs mexicains savent comment servir le marché, et les asperges de cette région restent une option attrayante, surtout maintenant que la demande en Europe augmente. »

Expansion en Europe

« La plupart des asperges mexicaines sont destinées au marché américain, mais elles trouvent aussi de plus en plus leur place vers l’Europe. La demande américaine diminue généralement en février, pour repartir à la hausse à Pâques. Au contraire, l’Europe connaît une tendance à la hausse, en partie grâce aux prix compétitifs proposés par les producteurs mexicains. Après les semaines de pointe du mois de mars, les volumes en provenance du Mexique diminueront à nouveau, tandis que la production européenne reprendra. Les premiers volumes en provenance d’Espagne et du Maroc sont attendus pour la deuxième quinzaine de mars, après quoi les volumes en provenance du Mexique diminueront jusqu’à la mi-avril. »
Nature’s Pride s’engage à fournir toute l’année des asperges de la plus haute qualité. En travaillant avec des producteurs dévoués dans le monde entier, ils s’assurent que les saisons s’harmonisent. « Le respect des personnes et de la nature est également au cœur de nos actions. Tous les producteurs avec lesquels nous travaillons sont certifiés socialement et répondent à des normes strictes en matière de conditions de travail et de responsabilité sociale. En outre, des efforts sont déployés pour une gestion responsable de l’eau et la préservation de la biodiversité. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’un engagement plus large en faveur du développement durable, toujours en collaboration avec les acteurs locaux. »
Pour plus d’informations :
Robin Vollebregt
Nature’s Pride
Tél. : +31 174612798
robin.vollebregt@naturespride.nl
www.naturespride.eu

© AOPn Fraises Framboises de France
Une stratégie de différenciation par le goût
Depuis plusieurs décennies, la filière fraise française a fait le choix de se distinguer de la concurrence étrangère en misant sur le goût. Contrairement aux variétés de fraises dites « californiennes » destinées surtout à l’export car plus robustes, les variétés de fraises françaises sont sélectionnées pour leur qualité gustative à l’image de la Ciflorette, la Gariguette, la Mara des bois ou encore la Charlotte. « La France ne serait pas compétitive à produire une fraise pour l’export compte tenu de ses coûts de production et de main-d’œuvre. La filière a donc dû trouver un autre moyen de se différencier et a misé sur des fraises gustatives, destinées exclusivement à son marché intérieur », explique Emeline Vanespen, Directrice de l’AOPn Fraises Framboises de France.
Le goût : « Un critère sur lequel on ne peut pas faire l’impasse »
C’est la station d’expérimentation Invenio, basée en Nouvelle-Aquitaine qui est chargée de créer et sélectionner ces variétés gustatives (à son actif elle compte déjà la Ciflorette, la Charlotte et, dernièrement en 2022, la variété Chloé). Le principe de la sélection variétale repose sur la réalisation de croisements entre différentes fraises afin d’identifier les meilleures combinaisons génétiques. Rendement, résistance aux maladies et goût sont ainsi les 3 principaux critères de sélection retenus par les adhérents d’Invenio. « Trouver un équilibre entre ces trois éléments est un défi, car le goût et le rendement sont souvent contradictoires. Mais si pour d’autres filières de fruits et légumes on recherche surtout le rendement et la résistance aux maladies, la fraise est la seule culture où le goût reste un critère essentiel pour les consommateurs sur lequel on ne peut pas faire l’impasse », souligne Sébastien Cavaignac, directeur de la station. Grâce à l’informatique, aujourd’hui, cette sélection variétale est assistée par des marqueurs moléculaires. Plus de 300 molécules sont identifiées dans la fraise, et c’est leur équilibre qui définit son goût. Si certains marqueurs indésirables peuvent ainsi être écartés, la sélection finale repose toujours sur l’expertise humaine : Invenio organise donc des dégustations à l’aveugle pour des publics avertis (producteurs, pépiniéristes, etc). Les variétés retenues sont ensuite testées pendant 3 ans avant d’être mises sur le marché.
Si la sélection variétale est essentielle, les méthodes de production le sont également (substrat, contrôle de l’irrigation…) pour atteindre cet objectif gustatif. Mais avant d’arriver sur les étals, les lots de fraises passent également par un contrôle qualité minutieux : couleur, forme, calibre mais aussi le taux de sucre. Un dernier critère est de plus en plus exigé par le cahier des charges de la grande distribution.
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