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Participez à l’aventure de Sylektis qui développe le premier robot français de récolte des asperges blanches et vertes
Sylektis: Transformer la récolte agricole avec le tout premier robot de récolte autonome polyvalent. Pour accentuer notre croissance, nous proposons à notre communauté l’opportunité de devenir actionnaire de Sylektis et de contribuer au changement dans l’agriculture durable. Sylektis a une excellente expérience dans la récolte des asperges blanches et vertes.
| Sylektis: Transformer la récolte agricole avec l’AsperCut, le tout premier robot de récolte d’asperges blanches et d’asperges vertes. Vidéo de l’AsperCut en action:https://youtu.be/jO_I0FiE2Ds?si=bEw4fxVoiMPxpkLy Pour lancer notre croissance, nous vous proposons l’opportunité de devenir actionnaire de Sylektis et de contribuer au changement dans l’agriculture durable. Les défis du marché agricole :Dépendance aux importations pour plus de 50% des fruits et légumes en France, entraînant des conséquences sur la qualité et l’environnement. Manque chronique de personnel agricole, avec un besoin annuel de 270 000 saisonniers. Accroissement de l’agriculture robotisée: marché estimé à 27,7 milliards USD d’ici 2029, avec un TCAM de 13,1%. La réponse de Sylektis :Sylektis s’attaque à ces problématiques avec un robot de récolte polyvalent novateur, conçu pour les fruits et légumes, qui : – Diminue de 88% les besoins en personnel, un opérateur contrôlant plusieurs robots de récoltes. – Augmente la précision de la récolte grâce à une vision 3D et une IA sophistiquée, réduisant les gaspillages. – Réduit de 50% l’empreinte carbone, promouvant la production locale et durable. Nos réalisations et perspectives :Validation solide du marché : Potentiel de ventes de 147 millions d’euros. Levée de 1M€ pour soutenir la R&D, avec un retour sur investissement prévu sur 4 ans. Vente de 8 robots dès 2027 puis montée à 100 robots par an dès 2029.Projection d’un chiffre d’affaires supérieur à 4 M€ dès 2027-28. Modalités d’investissement :Les investissements sont réservés aux 30 premiers investisseurs retenus. Pour plus d’informations, contactez directement par email ou téléphone Wilfried Garrigue, président de Sylektis. Notre équipe est prête à discuter avec vous et à répondre à toutes vos questions. Avec Sylektis, le futur s’est maintenant, alors n’hésitez pas à nous rejoindre! |
| PRÉSIDENT & FONDATEUR SYLEKTISWilfried GARRIGUETel: +33 (0)6 08 99 22 73mail: wilfried.garrigue@sylektis.comwww.sylektis.com |
Wilfried GARRIGUE
SYLEKTIS
Président
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Email: wilfried.garrigue@sylektis.com
International Berries Days (IBD) et International Asparagus Days (IAD)
Les fruits rouges mis pour la première fois à l’honneur aux côtés de l’asperge
Asperges et fruits rouges : des cultures techniques qui s’adressent au même marché
« En termes de production, ce sont deux cultures qui requièrent une certaine précision et une technicité importante », précise Christian Befve, fondateur des deux journées internationales, partenaire de Macfrut et Interco Nouvelle Aquitaine. « Beaucoup de producteurs d’asperges cultivent d’ailleurs également des fruits rouges. Au niveau du calendrier, la complémentarité est aussi intéressante puisque la récolte de l’asperge intervient avant celle des fruits rouges, (excepté pour la fraise qui fait la jonction entre les deux cultures). Que ce soit en pleine terre ou en hors-sol, tous les asparagiculteurs peuvent se lancer dans la culture de fruits rouges. Il n’y a pas de prérequis en termes de composition du sol. Ce qui est aussi vrai à l’inverse, les producteurs de fruits rouges peuvent se diversifier dans l’asperge s’ils le souhaitent »

Même dans des conditions de terre lourde et de terrain jonchés de pierres, il est possible de produire de l’asperge grâce à une technique qui consiste à ‘faire du hors-sol dans le sol’. « Il suffit de préparer le sol sur 1,5m de largeur et 80 cm de profondeur, ce qui permet de le corriger complètement. Avec le paillage, on peut ensuite protéger la butte et conserver la structure que nous avons créée ». Une technique imaginée par Christian Befve et qui s’avèrerait très efficace, ayant également l’avantage de présenter des coûts relatifs à la culture en pleine terre.
Autre similitude intéressante, le marché auquel s’adresse les deux familles de produits : « L’asperge comme les fruits rouges sont des produits de luxe. Les clients qui consomment de l’asperge ont le même pouvoir d’achat que ceux qui consomme des fruits rouges. Plus de 50 % des fournisseurs et metteurs en marché travaillent à la fois l’asperge et les baies. Ce sont deux marchés très rémunérateurs (qui génèrent ensemble 96 milliards de $US dans le monde), avec une consommation essentiellement pour la myrtille qui monte en flèche dans beaucoup de pays et une demande en bio – surtout en Europe – en forte augmentation.

Fruits rouges : une filière riche en opportunités
Si aujourd’hui, la culture de fruits rouges s’étend déjà sur 600 000 hectares à travers le monde, les surfaces de production continuent d’augmenter : « Bien que le développement de la consommation soit un moteur évident de cette progression, celle-ci est également portée par l’innovation variétale et des producteurs qui investissent dans de nouvelles variétés plus résistantes et adaptées aux changements climatiques. Il est également particulièrement intéressant de développer la production dans les pays consommateurs étant donné que les fruits rouges sont très fragiles et supportent difficilement le transport, sans compter que la tendance est également à la consommation de produits locaux. J’ai coutume de dire qu’il ne faut rien s’interdire à partir du moment où il y a un marché ».

Asperge : un marché en pleine reprise
Même réflexion pour les producteurs de baies qui aimeraient se lancer dans la culture de l’asperge : « Le marché est actuellement en pleine reprise, nous manquons même de plants d’asperges. L’histoire nous a montré que l’équilibre entre l’offre et la demande était atteint à 250 000 hectares. Aujourd’hui, nous sommes environ à 190 000 hectares de plantés, il manque donc 60 000 hectares pour atteindre cet équilibre. Face au manque d’asperges, la crise est désormais derrière nous et Il faut planter maintenant car nous avons l’assurance d’avoir un marché raisonnable pour les 10 prochaines années. Il y a là une belle opportunité pour les producteurs de baies de se diversifier dans une autre culture rémunératrice. IAD est typiquement le genre d’évènement qui peut répondre aux besoins et questionnements des producteurs qui souhaitent se lancer. Pour preuve, j’ai récemment fait une conférence sur l’asperge en Espagne auprès de producteurs qui avaient mis en avant des difficultés à étendre leurs cultures face à la restriction d’eau et les problèmes de main d’œuvre. Or, il existe des techniques qui permettent d’économiser l’eau si on sait l’apporter au bon moment. En établissant une distance plus importante entre les rangs, on peut aussi diviser par deux ou trois les besoins en main d’œuvre. A l’issue de la conférence, c’est un total de 400 hectares que les producteurs ambitionnaient de planter d’ici deux ans. Quand on répond au besoin des producteurs en apportant des solutions concrètes et un bon suivi technique, les pensées limitantes laissent place à l’envie de se lancer plus sereinement dans la production. C’est également un des objectifs de ces deux journées internationales ».

Au programme, des visites techniques autour de l’asperge et des fruits rouges seront organisées ainsi que des conférences, ateliers, démonstrations et salon rythmeront ces 4 journées :
Mardi 7 octobre – Tour Asperge (Gironde) : La matinée, les participants se rendront aux Vignobles Bouillac, exploitation s’étendant sur 100 ha de vignobles et 20 ha de pépinières viticoles et qui commercialise 15 ha d’asperges sous l’appellation IGP Asperges du Blayais. Une visite qui se fera en présence de l’exploitant Jean-Pierre Bouillac et Danielle Chambaraud, Présidente de l’Association de Producteurs d’Asperges du Blayais. Un déjeuner avec dégustation de vins se tiendra sur place. L’après-midi, les participants se rendront à l’exploitation Lebourg qui s’étend sur 900 ha, dont 80 ha de gazons en plaque et 49 ha d’asperges blanches ainsi que des cultures de maïs grain, maïs pop-corn, carottes et pommes de terre.

Mardi 7 octobre – Tour Fruits Rouges (Lot-et-Garonne) : Le tour commencera par une visite en matinée des Pépinières Saint-Armand et des Fruits Rouges du Confluent, qui cultivent 12 ha de fraises sous serre (pour une production de 900/1000 T de fraises par an), 20 ha de pépinières de fraises pour 7 millions de tray-plants) et 40 ha de kiwis. La matinée se clôturera par un déjeuner, avant de partir pour Aquisol, exploitation qui détient 60 ha de serres, dont 13 ha de fraises (800T/an), 8 ha de framboises (230T/an) et 8 ha de myrtilles (160T/an). Différents itinéraires techniques seront alors présentés : la culture conventionnelle, biologique, hors sol et de plein champ. Aux côtés des fruits rouges, l’exploitation produit également des légumes tels que les aubergines, concombres, poivrons, salade, chou-rave, cèleri branche, épinards et kiwis.

Mercredi 8 octobre et jeudi 9 octobre : un salon se tiendra sur ces deux jours autour de stands de matériel végétal, d’équipements, de pépinières, de services, de metteurs en marché, de recherche et de formation. Des visites techniques et démonstrations en extérieur (équipements de préparation, de plantation, d’entretien et de récolte, etc.) seront organisées pendant le salon sur lequel il sera possible de se restaurer sur place. Des sessions de pitchs et d’ateliers techniques seront également animées par les exposants et sponsors dans une agora centrale. La cérémonie d’ouverture aura lieu à 11h le mercredi, journée qui se clôturera par une soirée Cocktail et Spectacle au Cabaret Music-Hall « Le Grain d’Folie » à 19h à Artigues-près-Bordeaux.
Durant ces deux jours, les participants pourront se rendre chez Planasa : à 10h, une intervention sur la recherche en fraise est prévue, en parallèle d’une présentation sur les différentes variétés d’asperges. A 15h, les participants auront la possibilité de visiter des champs de myrtilles et à 16h, ils découvriront une « replantation d’asperges sur asperges ».
De 15h à 17h le jeudi, une conférence : « Fruits rouges : quelles innovations pour les marchés de demain ? » (technique/génétique/…) aura lieu.

Vendredi 10 octobre – Tour Fruits Rouge (Dordogne) : Le matin, une visite du Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes situé à Lanxade sera organisée. A cette occasion, les participants découvriront la halle technologique de 190 ha de surface d’expérimentation autour de 52 espèces de fruits et légumes. Les participants auront aussi l’occasion de visiter la station expérimentale Invenio du secteur des fruits et légumes à Douville. Invenio est une association de producteurs de fruits et légumes qui souhaitent unir leurs efforts en matière d’expérimentation, de recherche variétale et d’innovation technologique. Une visite du site de Douville permettra d’avoir un aperçu des dernières recherches françaises sur le matériel végétal et la culture des fraises et des framboises.
L’après-midi sera dédiée à la visite de l’exploitation de la famille Teychenné, membre de la coopérative Socave. L’occasion de découvrir la production traditionnelle en terre labellisée « IGP Fraise du Périgord » et la production hydroponique non chauffée de fraises remontantes.

Des innovations seront présentées à l’occasion d’IAD et d’IBD comme l’Aspercut, premier robot de récolte français. Au total, on dénombre une dizaine de robots de récolte dans le monde, qui auraient « beaucoup gagné en performance et en efficacité ces dernières années ». Des robots qui « tendent à être rentables », ce qui aura inéluctablement une incidence sur le marché dans les prochaines années.

4 journées de partage, de visites, de conférences et de rencontres avec un objectif commun aux deux évènements : Se positionner comme véritable carrefour entre la recherche, la production, la technologie et la mise en marché. Une date stratégiquement définie puisqu’elle suit celle du Fruit Attraction qui se sera tenu la semaine précédente à Madrid. « Cela permettra aux professionnels venus de loin de se déplacer plus facilement à Bordeaux », précise Christian Befve. « C’est une occasion unique de mettre en relation les producteurs avec les metteurs en marchés et les fournisseurs, et de découvrir les dernières technologies (bio-contrôle, intelligence artificielle, robotisation etc) qui réorganisent peu à peu la filière. Participer à IAD et IBD, c’est aussi l’opportunité de comprendre comment adapter les techniques culturales correspondantes aux conditions pédoclimatiques de chaque lieu de production sans distorsion. Le respect des règles sanitaires et sociales, de l’environnement et l’anticipation des changements climatiques sont également des questions centrales qui seront abordées au cours de ces 4 jours de rencontres. Il s’agit vraiment d’un évènement phare à ne pas manquer pour tout professionnel qui s’intéresse à la culture de l’asperge ou des fruits rouges ».
Pour s’inscrire :
En anglais : https://iad-ibd.teamresa.net/?perslangue=en
En espagnol : https://iad-ibd.teamresa.net/?perslangue=es
En français : https://iad-ibd.teamresa.net/?&_p=A01&perslangue=fr
Pour plus d’informations :
Christian Befve
Befve&Co
christian@befve.com
AsperCut : l’innovation de rupture qui redonnera de l’autonomie au producteur d’asperge? par FreshPlaza
AsperCut : l’innovation de rupture qui redonnera de l’autonomie au producteur d’asperge?

Une approche low-tech pour plus de fiabilité
« Nous ne sommes pas issus du milieu agricole mais de l’industrie et nous sommes convaincus que les solutions de robotique déjà existantes dans le secteur industriel peuvent servir le secteur agricole. Nous avons donc lancé le projet en 2020 et en sommes aujourd’hui à la troisième version du prototype AsperCut. Nous commençons désormais à aboutir sur quelque chose de très opérationnel et productif », précise Wilfried Guarrigue.
Si AsperCut n’est pas le premier robot sur le marché à avoir été conçu dans l’objectif de récolter les asperges mécaniquement, il incarne une véritable rupture technologique avec les différents modèles déjà existants. « Plutôt que de tout inventer, nous avons souhaité utiliser au maximum les technologies largement déployées dans le secteur industriel et agricole et qui ont déjà fait leurs preuves. La machine est donc constituée de trois parties : l’enjambeur porte-outil, que nous avons nous-même mis au point, le robot qui récolte et la partie IA qui permet de détecter les asperges. Cette approche « low-tech » et pragmatique a l’avantage de proposer une machine à des coûts beaucoup plus abordables pour les producteurs. Elle permet également de s’appuyer sur une technologie fiable et beaucoup plus simple ».
Une ambition de ne pas récolter vite, mais bien
C’est sur cette simplicité d’utilisation et cette robustesse que les deux fondateurs ont souhaité miser pour convaincre les producteurs. « Il y a un certain scepticisme de la part des agriculteurs envers la robotique qui peut leur paraître parfois trop sophistiquée, peu fiable, difficile à manipuler et à entretenir.
Plutôt que de « robot », nous préférons parler de « machine de récolte ». Contrairement aux machines qui sont déjà sorties sur le marché, nous avons souhaité proposer un outil plus petit qui soit donc moins cher et privilégiant la qualité à la vitesse. Notre machine fait 4m de long, 2,5m de large, 2,5m de haut et pèse 3,5T. On assume pleinement cette volonté de préférer s’arrêter pour récolter l’asperge, car le cas contraire nécessite une robotique beaucoup plus complexe et donc forcément moins fiable. C’est aussi une façon de garantir une récolte de qualité. En s’arrêtant, l’outil est capable de récolter les asperges en un seul coup, ce qui n’est généralement pas possible à la main. Il permet également de récolter l’asperge sans la pincer ni toucher le turion, ce qui permet là encore de garantir la qualité du produit récolté. Par ailleurs, nous avons développé et breveté un outil qui est capable de récolter toutes les asperges, même celles qui sont un peu tordues. Ce qui engendre beaucoup moins d’écart de production à la récolte ».
La machine est adaptée à des surfaces de production plus modérées allant de 2 à 4ha. Nous préférons par ailleurs vendre plusieurs petites machines plutôt qu’une seule, ce qui a l’avantage de s’adapter à toutes les surfaces de production et au producteur de ne pas se retrouver coincé si l’une des machines tombe en panne ».
Un outil autonome basé sur une détection précise grâce à l’IA
L’AsperCut, autonome sur la butte d’asperges à récolter, repère les asperges grâce à un système de détection en 3D basé sur l’intelligence artificielle et qui permet un positionnement de précision de l’outil : « Nous sommes à un croisement où les techniques ont beaucoup évolué. Avant, les caméras et ordinateurs étaient inaccessibles, les tarifs aujourd’hui ont beaucoup diminué ce qui nous a permis d’intégrer cette technologie à notre machine. Pour ce qui est de son autonomie, le tout électrique aurait représenté une trop grosse rupture. Or, nous ne voulons pas être trop disruptifs et apporter en priorité une solution pour la récolte. La machine avance toute seule, elle détecte les asperges, s’arrête pour les récolter et les met en caisse. Lorsqu’elle a fini un rang, elle s’arrête pour qu’un opérateur prenne les caisses et la positionne sur un nouveau rang d’asperge pour relancer le cycle de récolte, ce qui permet de ne pas laisser les asperges trop longtemps dans les caisses une fois récoltées. Il s’agit d’une machine hybride basée sur une alimentation électrique à laquelle nous avons ajouté un groupe électrogène qui permet de garantir son autonomie à 100 % ».

Un outil qui s’adapte à la récolte d’asperges blanches et de vertes
Si Sylektis s’est d’abord attelé à développer une machine de récolte d’asperges blanches, l’entreprise a souhaité aller plus loin encore avec la création d’un robot de récolte d’asperge verte : « L’idée est d’avoir une plateforme de récolte robotique sur laquelle on peut positionner jusqu’à deux robots de récolte. Un robot d’asperges blanches à l’avant de la machine et un de vertes à l’arrière, ou même deux de blanches ou deux de vertes pour ceux qui souhaitent augmenter la capacité de récolte. Concernant la mise au point du robot de récolte d’asperges vertes, nous nous travaillons avec notre partenaire japonais Fanuc, leader mondial des robots industriels ».
Apporter une solution compétitive à la pénurie de main d’œuvre
« Aujourd’hui, la vraie problématique que rencontre le monde agricole est celle de la main d’œuvre. La récolte est le seul acte dans les champs qui se fait encore manuellement, contrairement au désherbage et au travail du sol par exemple. Mais le problème, c’est que nous n’avons plus de bras. Ce sont des métiers difficiles et ingrats, dont les gens se détournent de plus en plus. La récolte étant aussi l’étape qui apporte le plus de valeur ajoutée, l’AsperCut a un argument solide en termes de retour sur investissement. En termes de prix de vente, la machine permet de récolter à 1 euro/kilo. Avec Maxime Pallin, agriculteur dans le Médoc en France chez qui nous testons notre prototype depuis 3 ans, nous avons défini les objectifs à atteindre pour avoir une solution répondant aux enjeux techniques et économiques. Cette saison 2025 nous permet de valider l’atteinte de ces objectifs et le démarrage de la commercialisation de l’AsperCut ».
Une solution autonome pour augmenter la capacité de production locale et limiter les importations
Bien que le coût de la récolte soit un sujet important, il n’en demeure pas pour autant le sujet principal : « L’objectif premier n’est pas de proposer une solution moins onéreuse qu’en faisant appel à des saisonniers. Mais d’être compétitif et d’apporter une solution à la pénurie de main d’œuvre, de fournir aux agriculteurs la possibilité de récolter. Avec 50 % d’asperges importées beaucoup nous disent qu’ils veulent récolter plus et augmenter les capacités de production, mais qu’ils n’ont pas les moyens humains de le faire. Avec l’AsperCut, nous voulons offrir aux producteurs la capacité d’être autonome sur une production locale. Une démarche en somme plus vertueuse en termes d’autonomie, qui minimise les importations, aboutit à un meilleur impact environnemental et donne une visibilité pérenne de l’investissement sur la culture. Avec l’AsperCut, on ne se posera plus la question de savoir si on arrivera à trouver de la main-d’œuvre sur 10 ans, longévité d’une aspergeraie. C’est aussi en ce sens que nous voyons à travers l’AsperCut une innovation de rupture ».
L’ambition d’accompagner les agriculteurs français et au-delà des frontières dans cette transition
A l’aube de l’industrialisation de l’AsperCut, Wilfried Garrigue et Stéphane Abraham abordent la suite de l’aventure avec confiance et beaucoup d’ambition : « Nous sommes les premiers à avoir développé une machine de récolte conçue et fabriquée en France et nous en sommes fiers. Nous bénéficions de France Relance 2030 qui nous aide depuis le début du projet et sommes dans une phase de levée de fonds pour avoir les ressources suffisantes pour se lancer dans l’industrialisation des machines, que nous aimerions commencer à vendre cette année afin d’être en mesure de livrer la première présérie en 2026. Nos machines seront vendues par des distributeurs de tracteurs locaux pour faciliter leur maintenance et assurer leur longévité. Les problématiques de main d’œuvre ne concernant pas uniquement la France, nous avons l’ambition de proposer notre machine en Europe et même au-delà de ses frontières. Nous pensons même à l’adapter à d’autres filières qui font face aux mêmes problématiques comme la récolte de raisins. La filière agricole est en danger, si on ne peut plus récolter, on va tuer notre agriculture au profit d’importation de produits étrangers. Nous sommes convaincus que l’AsperCut est une réponse pertinente au problème et sommes très déterminés à accompagner les agriculteurs dans cette transition ».
Pour plus d’informations :
Wilfried Garrigue
Sylektis
wilfried.garrigue@sylektis.com
Les vers de terre, indicateurs de la qualité des sols par Fruits et Légumes

Stefan Pohl de Limgroup à propos de l’évolution du secteur des asperges : « Les variétés d’asperges tardives ont le vent en poupe » par FreshPlaza
Stefan Pohl de Limgroup à propos de l’évolution du secteur de l’asperge :
« Les variétés d’asperges tardives se multiplient »
Augmentation des coûts et difficultés de vente : nombreux sont ceux qui savent que le secteur européen de l’asperge a connu quelques années difficiles. La situation semble toutefois s’améliorer pour cette reine des légumes. Les ventes atteignent toujours un pic durant la première moitié de la saison, mais la période comprise entre la Pentecôte et la fin traditionnelle de la saison, le 24 juin, semble mieux se porter. Cependant, les variétés tardives sont rares. Limgroup, une entreprise de sélection, veut changer cela avec sa nouvelle variété Mosalim, rapporte Stefan Pohl, chef de produit.

Stefan Pohl à l’expoSE 2023, où il a officiellement présenté la nouvelle variété tardive, Mosalim.
Il a fallu environ 12 ans entre le croisement initial de cette variété tardive et son introduction effective sur le marché. L’objectif principal était de développer une alternative moderne à la variété Backlim, reconnue depuis longtemps, pour la dernière phase de la saison des asperges. « Mosalim conserve son excellente fermeture de la pointe, même à des températures plus élevées », explique Stefan. « Elle est également parfaitement adaptée à la récolte mécanisée et à un programme de récolte plus long.
« Du point de vue du producteur, la variété présente une bonne santé du feuillage et un bon rendement tout au long de la récolte. Ces paramètres sont tous bénéfiques pour la variété. Mosalim devrait donc se faire un nom dans diverses zones de culture au cours des prochaines années », déclare le chef de produit. « Il devrait également acquérir une bonne position sur le marché. Backlim peut toutefois rester la variété standard dans la culture de l’asperge. »
Mosalim est cultivée dans presque toutes les grandes régions productrices d’asperges en Allemagne et dans certaines régions des Pays-Bas. L’année dernière, les premières plantations ont eu lieu dans ce pays, mais cette année, la variété a été plantée à grande échelle. « Nous nous sommes rendu compte qu’il existe de nombreuses variétés d’asperges mi-tardives, mais seulement quelques variétés très tardives. Cela signifie qu’il y a une demande pour de bonnes variétés tardives à haut rendement partout, et pas seulement en Allemagne et aux Pays-Bas », explique Stefan.
Cette année, les premières asperges de ce type seront également plantées en Autriche et en Suisse
Le segment précoce n’est pas nécessairement plus lucratif en termes de ventes. « La saison a été de plus en plus avancée au fil des ans, ce qui a entraîné une augmentation des coûts de culture des asperges précoces. Cela est principalement dû aux coûts élevés de la main-d’œuvre et du plastique. En raison de l’augmentation des salaires minimums, ce problème ne fera que s’aggraver. En ce qui concerne la vente, il existe un certain seuil de prix que nous ne pouvons pas dépasser. Il est donc de plus en plus difficile pour de nombreux cultivateurs de gagner un peu d’argent pour les cultures précoces. »
« Mais cela accroît l’intérêt pour le segment tardif, car de nombreux producteurs reconnaissent qu’il vaut la peine d’obtenir de bons rendements au cours des trois ou quatre dernières semaines de la saison. Il est vrai que la demande est relativement faible pendant cette période par rapport à la première partie de la saison, mais l’offre l’est tout autant. Les produits disponibles sont donc généralement plus faciles à vendre. Avec Mosalim, nous voulons offrir aux producteurs une bonne variété, afin qu’ils disposent de produits de haute qualité jusqu’au dernier jour de la saison », poursuit Stefan.
Le secteur de l’asperge est confiant dans l’avenir
Selon M. Pohl, l’ambiance dans le secteur est actuellement très positive. « Dans de nombreuses régions, les anciens champs sont rajeunis pour répondre aux normes actuelles. C’est également le cas pour le marché des plantes, qui affiche complet. C’est sans aucun doute un bon signe ». Toutefois, les derniers chiffres montrent que le nombre d’exploitations d’asperges diminue dans certaines régions. « Nous pensons que le facteur décisif est la structure de vente. Je suis sûr que ceux qui ont une bonne structure de vente stable continueront à prospérer à l’avenir », déclare-t-il.

« Les autres devront abandonner tôt ou tard. L’augmentation du salaire minimum reste cependant un défi permanent. Les coûts de main-d’œuvre représentent environ 60 % des coûts de culture des asperges. Cependant, je ne pense pas que l’on puisse dire que l’ensemble du secteur souffre. Les entreprises innovantes cherchent des solutions, tandis que d’autres voient des problèmes. Si l’on considère les superficies cultivées en Allemagne, ce pays reste l’un des plus performants d’Europe, voire du monde. À cet égard, je ne pense pas que le changement actuel soit alarmant pour le secteur à ce stade », estime Stefan.
L’asperge verte continue de gagner du terrain
Parallèlement à l’asperge blanche, toujours dominante, sa cousine verte gagne indéniablement du terrain. « Elle détient actuellement une part de marché d’environ 10 à 12 %, et la tendance à la hausse se poursuit. D’une part, certaines entreprises se spécialisent dans l’asperge verte, d’autre part, d’aucuns sont encore sceptiques à l’égard de cette culture. En fait, l’asperge verte est devenue un produit de base pour la plupart des entreprises de culture.
Depuis plusieurs années, Limgroup propose la variété Xenolim spécifiquement pour le secteur de l’asperge verte. « Le principal avantage de cette variété est qu’elle ne contient pas d’anthocyanes, ce qui signifie qu’elle ne se décolore pas. Les producteurs peuvent s’en servir pour se démarquer des produits importés, ce qui leur donne un avantage concurrentiel indéniable en termes de ventes. Xenolim est une variété mi-tardive. À l’avenir, nous avons l’intention de sélectionner une asperge verte tardive afin d’offrir un éventail complet de variétés », conclut Stefan.
Pour plus d’informations :
Stefan Pohl
Limgroup
Chef de produit asperges
Tél. : +49 (0)15 225 667 125
spohl@limgroup.eu
www.limgroup.eu
Un livre très intéressant et documenté sur l’asperge écrit par 2 spécialistes passionnés: deux séance de dédicaces se dérouleront lors des International Asparagus & Berries Days les 8 et 9 octobre 2025 au Barp en Gironde
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Nouveautés vue au Sival par F&L
L’asperge entre traditions et défis par Vegetable
« La pénurie d’asperges en fin de saison est due à l’écoulement des volumes et à l’épuisement prématuré des parcelles » par FreshPlaza
« La pénurie d’asperges en fin de saison est due à l’écoulement des volumes et à l’épuisement prématuré des parcelles »

« Ce déplacement des volumes et l’arrêt plus précoce des parcelles entraînent une fois de plus un manque de volume à la fin de la saison, et cela semble être une question structurelle plutôt qu’un incident. » Teboza continuera à récolter des asperges jusqu’à la fin de la semaine 26. « Compte tenu des conditions de travail, nous avons eu une belle saison. Complètement différente de l’année dernière où nous avons récolté avec des bottes dans la boue jusqu’en juin. Du point de vue production, le rendement a été légèrement décevant, mais c’est le cas de tous les producteurs. Les prix ont été bons et semblent être légèrement supérieurs à ceux de l’année dernière. Cependant, nous en avons désespérément besoin. Tous les coûts, et en premier lieu ceux de main-d’œuvre, ont fortement augmenté. C’est pourquoi il faut que nous obtenions un prix structurellement plus élevé pour notre produit. Nous voulons bien sûr que les asperges restent abordables. Mais nous avons impérativement besoin d’un bon prix : si on fait le compte, le rendement au kilo est aujourd’hui plus faible qu’il y a cinq ans ! »
Plantation aux Pays-Bas
À gauche : culture en Espagne, à droite : équipe de vente Teboza
La saison des asperges espagnoles a connu une année très difficile. « Alors que tous les champs étaient prêts pour la récolte, la saison des pluies est arrivée. Nous avons connu là-bas la même situation que l’année dernière aux Pays-Bas, ce qui a causé des problèmes pour les deux tiers de la récolte. En plus, nous avons dû annuler environ 10 à 15 % de la récolte à cause de la pluie. Nous commençons normalement les nouvelles plantations dès mars-avril, mais les derniers plants n’ont été mis en terre que la semaine dernière. Ce n’est pas idéal, car bien que l’asperge soit une culture qui aime la chaleur, les étés espagnols peuvent l’être un peu trop ! Pourtant, dans l’ensemble, je suis très optimiste quant aux cultures espagnoles pour les années à venir. Nous devons simplement remettre notre prévision de rendement à un an. »
Plantation terminée la semaine dernière
Avec Erwin Tillemans, Teboza aura un deuxième directeur en Espagne à partir de l’année prochaine. Teboza a repris l’entreprise voisine de Tillemans, Tilla’s BV, tant les 45 hectares d’asperges que le hangar et les logements pour les employés saisonniers. « Erwin est un producteur qui nous fournit des asperges depuis des années. Il nous a également rendu visite à plusieurs reprises en Espagne et nous avons discuté de son souhait de devenir notre chef d’exploitation. Nos cultures en Espagne sont maintenant distantes de 80 kilomètres, ce qui n’a pas été facile pour l’actuel chef d’exploitation. Il commencera à travailler pour nous en Espagne à partir de la saison prochaine et emmènera ses propres tracteurs en Espagne, de sorte qu’il pourra y travailler avec son propre matériel. Dans l’ensemble, il s’agit d’une étape très positive, qui montre que nous voyons de nombreuses opportunités dans le secteur de l’asperge pour les années à venir. »
Nouvelles plantations en Espagne
Et les parcelles espagnoles plantées l’année dernière
Pour plus d’informations :
Will Teeuwen
Teboza
Tél. : +31 773071444
w.teeuwen@teboza.nl
www.teboza.com


