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Gauchin-Verloingt : Du producteur au consommateur à l’occasion d’un atelier gourmand à la ferme En lien avec l’association Les insatiables, acteur d’une alimentation durable et les Asperges vertes de la vallée de la Ternoise à Petit-Gauchin, parL’Abeille de la Ternoise

https://labeilledelaternoise.fr/2024/05/29/gauchin-verloingt-du-producteur-au-consommateur-a-loccasion-dun-atelier-gourmand-a-la-ferme-du-champ-a-lassiette-ils-se-sont-regales/

selon Amelinckx Asparagus & Fruit (Belgique) : « L’asperge verte est moins médiatisée mais très populaire chez les jeunes » par FreshPlaza

Amelinckx Asparagus & Fruit (Belgique) :

« L’asperge verte est moins médiatisée mais très populaire chez les jeunes »

Si l’asperge blanche fait surtout parler d’elle entre Pâques et la fin du mois de juin, c’est aussi l’époque de l’asperge verte.
Un produit belge qui jouit peut-être d’un peu moins de publicité que sa cousine blanche, mais qui devient néanmoins de plus en plus populaire, en particulier auprès des jeunes. « La saison des asperges vertes démarre un peu plus tard que celle des blanches, mais se terminent en même temps.

La facilité de culture et d’utilisation pour le consommateur en fait un produit très populaire », explique Katrien De Backer, dont les parents dirigent avec son oncle Jos Amelinckx l’entreprise fruitière Amelinckx. De Backer est elle-même employée dans le commerce des fruits et légumes.

« Pour les asperges vertes, il n’est pas nécessaire de creuser puis reremplir pour récolter », poursuit-elle. « Il suffit de les couper et elles peuvent ensuite rapidement être vendues.

D’autre part, c’est aussi un produit agréable pour le consommateur, car il n’y a pas besoin de l’éplucher et sa texture est plus fondante. Cela permet également de les préparer autrement qu’en les faisant bouillir ou cuire à la vapeur. Par exemple, elles sont idéales pour des grillades ou un wok, ce qui permet d’avoir un plat sain sur la table en un rien de temps. C’est d’après nous pour cela que ce produit est particulièrement apprécié par les jeunes. Une variante commode au sein de la famille des asperges. Cette culture s’intègre parfaitement dans notre activité de production. »

De Backer explique que les asperges vertes suivent à peu près la même saison que les asperges blanches. « Leur saison commence juste un peu plus tard. On peut en effet avancer la récolte des asperges blanches, en chauffant les cultures sous plastique ou mini-tunnels.

La variété verte, quant à elle, pousse à son rythme et se termine également à la date traditionnelle de la St Jean. Cela signifie donc une période plus courte et un nombre de kilos inférieur, car la variété verte est une variété plus fine, qui ne doit de préférence pas produire de tiges épaisses. Le rendement est donc moindre, mais cela se compense par le prix.

En fait, les asperges vertes se vendent en moyenne plus cher que les blanches. Par ailleurs, les vertes constituent la plupart du temps un ajout à un plat, alors que les blanches en sont habituellement la vedette, avec une consommation de tiges plus élévée par personnes. »

« En outre, c’est une culture qui dépend moins des conditions météorologiques. Nous cultivons sur un sol sablo-limoneux, de sorte que la pluie est en fait évacuée par le sable comme une sorte de drainage. D’autre part, la part d’argile permet de conserver juste assez d’eau pour les asperges. Par conséquent, on ne souffre pratiquement jamais d’engorgement, tout en conservant suffisamment d’humidité pour que les tiges gardent leur texture fondante. C’est toute une différence par rapport à la blanche ».

De bons prix, mais des volumes limités d’asperges blanches
Selon De Backer, la blanche connaît beaucoup plus de difficultés avec le temps pluvieux de ce printemps. « Jusqu’à présent, la saison des asperges blanches a été très lente. Bien sûr, la saison a été très précoce, ce qui nous a permis de démarrer pour Pâques. Toutefois, les températures sont restées basses tout au long du printemps. Je pense que nous n’avons eu que trois jours de beau temps et que la production a augmenté. Cela nous a affectés pendant une semaine, car les prix ont immédiatement chuté. Ils se sont ensuite rétablis presque immédiatement. Les volumes limités ont en outre permis d’obtenir des prix acceptables. »

« En effet, les prix actuels se situent entre 6 et 8 € pour une bonne qualité, alors que l’année dernière nous travaillions à environ 3 ou 4 €. C’est presque le double du prix. D’un autre côté, nous avons aussi une qualité inférieure mais raisonnablement bonne. L’excès d’eau a également eu pour conséquence qu’un certain pourcentage de producteurs n’ont pas pas pu démarrer parce qu’ils se trouvaient sur une parcelle trop humide, de sorte qu’ils n’ont pas pu préparer leurs billons. En outre, certains possédant des parcelles plus anciennes se sont arrêtés plus tôt parce que le pourcentage de classe II était trop élevé. Il en résulte qu’au cours des dernières semaines de la saison, l’offre ne fait que se restreindre et les prix ne baisseront certainement pas. Si le beau temps persiste, entraînant un pic de consommation, je pense que nous connaîtrons même une période encore plus chère. »

 

 

 

« Espérons-le », poursuit De Backer. « En fait, peu de gens ont encore pu déguster de délicieuses asperges en terrasse ! Lorsque le temps s’y mettra enfin, les barbecues se multiplieront et la consommation de légumes et de fruits rouges pourra enfin décoller. On le constate avec les tomates et salades : la consommation est faible en raison du mauvais temps et les prix restent bas. Pour les prix, la consommation et la qualité des produits, il est plus que temps que le soleil se mette à briller. »

Cerises et abricots
C’est un souhait que beaucoup de producteurs partagent avec elle. D’autres produits ont vraiment besoin d’avoir de la chaleur et du soleil. « Même les cerises ! Nous avons commencé à cueillir depuis la fête des mères, ce qui est beaucoup plus tôt que l’année dernière, ce qui signifie que nous travaillons avec de bons prix. En effet, les volumes sont encore assez limités et les prix des cerises en provenance d’Espagne et de France sont élevés. Pour l’instant, il s’agit donc d’un produit destiné aux amateurs qui sont prêts à payer un peu plus. Seulement, et nous le constatons ici aussi, tout est encore trop humide. »

« Le mieux, c’est quand les cultures sont sèches et qu’il y a du soleil tous les matins. Lorsque le climat reste trop humide, un petit dégât peut vite prendre de l’ampleur. Sous serre, ce n’est pas encore trop grave. Pourtant, nous le ressentons déjà et pour les variétés précoces qui sont à l’extérieur, il faut encore attendre et voir. La pluie qui tombe au pied des arbres est absorbée par les racines, ce qui pourrait faire éclater les cerises. Il nous faut être patient. La nature ne peut guère vous tromper et encore moins vous séduire. Il est pourtant toujours très agréable de recommencer une saison avec un beau produit. »

De Backer souhaite donc terminer sur une note positive. « Tous les produits belges reviennent sur le marché en force. La semaine dernière, par exemple, nous avons commencé la première cueillette de notre récolte d’abricots. Il s’agit de fruits à la peau rose au lieu d’orange. La culture s’est très bien passée. L’année dernière, nous avons eu la première récolte et cette année, les arbres sont parfaitement pleins. Cela fait plaisir à voir et je pense qu’une telle période montre précisément que cela ne va pas de soi d’avoir sur les étals des produits délicieux. Les consommateurs doivent se rendre compte que c’est vraiment une aubaine de trouver de si beaux produits », conclut-elle.

Pour plus d’informations :
Amelinckx Asparagus & Fruit
Tél. : +32 475 26 99 15
info@topasperges.com
www.topasperges.com

 

In Holland, «Asparagus yield per kilo at least 30% lower this year due to waterlogging» by FreshPlaza

«Asparagus yield per kilo at least 30% lower this year due to waterlogging»

Will Teeuwen of Teboza is not one to lament, but it’s clear that this asparagus season presents significant challenges. «It’s not exactly the most enjoyable season. We’ve been battling waterlogging for seven months, and it doesn’t look like that’s going to change in the coming weeks. Naturally, we are positive people and we’ll get through this, but such a year does take its toll.»
«The waterlogging has had major consequences for the harvest. This year, we couldn’t even prepare all the fields for harvesting. That has never happened in my career before. Moreover, some fields that were prepared weren’t done under the most ideal conditions, which means they also don’t yield the best quality,» the grower continues.

«Labor has always been a challenging factor, but fortunately, there are still enough people willing to harvest the asparagus. Given the weather conditions, I’m very happy about that. People have had to harvest almost continuously in boots. That’s why we’re organizing a barbecue tomorrow evening to keep morale high,» Will continues.

A cautious estimate is that the kilo yield this season will be at least 30% lower. «Last year, we already had a 15-20% lower yield due to the cold spring, and that was quite a hit, but now the harvest is even lower. This means that the cost of harvesting, which was already significantly higher due to rising labor costs, is soaring even further.»

«It makes quite a difference if you get 150 kilos less per harvest from a hectare. And the reasonably good price formation doesn’t just compensate for the lower yields, although we do fortunately see understanding from the sales side for the challenges we as growers face. I think we’ve still done not too badly in delivering the volumes for both the promotions and the regular weeks, but we had to constantly pull out all the stops.»

«What the effect of this year will be on the 2025 harvest, nobody can say yet, but consequences are inevitable. We dig up plants in each field to monitor plant activity. We see that there has been a massive leaching of fertilizers. So, they need to be reapplied, but we can hardly get into the field.»

A smooth year becomes exceptional
«On the sales side, the challenges are less significant. Demand continues to exceed supply. That will certainly remain the case in the coming years. We know what is being planted in Europe, and it shows a declining rather than increasing trend. An extreme year used to be an exception, now it seems exceptional if things go smoothly. You also see quite a few growers stopping asparagus cultivation.»

Teboza also continues to supply green Spanish asparagus. «The night temperatures in Spain are relatively cool, which allows us to extend the Spanish season somewhat. We had a good season in Spain with high quality and good price formation. The prospects for Spanish cultivation look good for the coming years too. The green asparagus requires significantly less water than, for example, other annual crops, which has allowed us to relatively easily access water and land so far.»

For more information:
Will Teeuwen
Teboza
Zandberg 14b
5988 NW Helden
Tel: +31 (0) 77 307 1444
w.teeuwen@teboza.nl
www.teboza.com

 

« Le rendement des asperges en Hollande a baissé de près de 30 % cette année à cause des inondations » par FreshPlaza

« Le rendement a baissé de près de 30 % cette année à cause des inondations »

Will Teeuwen de Teboza ne se plaint pas, mais pour lui, il est tout à fait clair que les défis de cette saison des asperges sont importants. « On ne peut pas dire que ce soit la saison la plus agréable. Nous avons dû faire face à des inondations pendant sept mois et il ne semble pas que cela va changer dans les semaines à venir. Par nature, nous sommes positifs et nous nous en sortirons, mais une année comme celle-ci nous affecte certainement. »
« Les inondations ont des conséquences importantes sur la récolte. Cette année, par exemple, nous n’avons même pas pu préparer toutes les parcelles pour la récolte. Cela ne s’était jamais produit auparavant dans ma carrière. En outre, certaines parcelles ont été préparées, mais pas dans les conditions les plus idéales, ce qui signifie également qu’elles ne donnent pas la meilleure qualité », poursuit l’agriculteur.

« La main-d’œuvre a toujours été un facteur difficile, mais heureusement, pour l’instant, il y a suffisamment de personnes prêtes à récolter les asperges. Compte tenu des conditions météorologiques, j’en suis très heureux. Les gens ont dû récolter presque continuellement avec leurs bottes. C’est pourquoi nous organisons également un barbecue demain soir pour garder le moral », poursuit Teeuwen.

Selon une estimation prudente, le rendement en kilogrammes sera donc inférieur d’au moins 30 % cette saison. « L’année dernière, nous avions déjà enregistré une baisse de rendement de 15 à 20 % en raison du printemps froid, ce qui était déjà très mauvais, mais maintenant la récolte est encore plus faible. Le prix de revient de la récolte, qui était déjà très élevé en raison de l’augmentation du coût de la main-d’œuvre, s’envole encore davantage.

« 150 kilos de moins par hectare et par récolte, c’est une énorme différence. Et les prix raisonnablement bons ne compensent pas simplement les rendements plus faibles, même si, heureusement, nous constatons que les responsables de la commercialisation comprennent les défis auxquels nous sommes confrontés à la production. En outre, je ne pense pas que nous nous soyons mal débrouillés pour livrer des volumes tant pour les campagnes que pour les semaines normales, mais nous avons dû mettre les bouchées doubles, et ce en permanence. »

« Personne ne peut encore dire quel sera l’effet de cette année sur la récolte de 2025, mais des conséquences ne sont pas à exclure. Nous arrachons des plantes dans chaque parcelle pour surveiller l’activité de la plante. Nous constatons ainsi qu’il y a eu un lessivage massif des engrais. Il faut donc les réappliquer, mais nous ne pouvons pas tout le temps aller sur le terrain. »

Les années faciles se font exceptionnelles
« Du côté de la commercialisation, les défis sont moins importants. La demande reste supérieure à l’offre. Il en sera certainement ainsi dans les années à venir. Nous savons quelles plantes sont mises en terre en Europe et la tendance est plutôt à la baisse qu’à la hausse. Une année extrême était autrefois une exception, aujourd’hui c’est l’inverse : il est plutôt exceptionnel que tout se déroule sans problème. Par conséquent, de nombreux producteurs cessent de cultiver des asperges. »

Teboza propose également des asperges vertes espagnoles. « Les températures nocturnes sont relativement fraîches en Espagne, ce qui nous permet de prolonger un peu la saison. Nous avons eu une bonne campagne en Espagne, avec une bonne qualité et de bons prix. Les perspectives pour la récolte espagnole sont également bonnes pour les années à venir. L’asperge verte a besoin de beaucoup moins d’eau que, par exemple, d’autres cultures annuelles, et nous avons donc un accès relativement facile à l’eau et au sol jusqu’à présent. »

Pour plus d’informations :
Will Teeuwen
Teboza
Tél. : +31 77 307 1444
w.teeuwen@teboza.nl
www.teboza.com