Strong production of California asparagus anticipated next month

California’s organic asparagus production is going following its start three weeks ago. «Production will increase next week (the week of 3/25) and we expect strong production starting in April, which will continue through June,» says Caleb Randall, Ippolito International’s asparagus commodity manager. The supply should be approximately the same as last year.

In the state, production began a week earlier due to favorable weather conditions. «Last year, we experienced cooler temperatures and wetter weather, which postponed our season’s start here in the Salinas Valley,» says Randall. «The small town of Gonzales has ideal growing conditions with cool nights, foggy mornings and warm days. The weather here creates a spectacular asparagus crop.»

In California as a whole, there are three primary growing regions for asparagus: the Sacramento-San Joaquin River Delta, the Central Coast and the San Joaquin Valley. It remains a key asparagus growing state at a time when overall acreage is down on the vegetable in the U.S. In 2022, California, Michigan, New Jersey and Washington collectively harvested 16,200 acres of asparagus and that’s a decrease since 2006 when it was at 44,700 acres. In California, asparagus production has decreased from 22,500 acres in 2006 to 2,200 acres in 2022 while Michigan harvested 9,900 acres, Washington 2,100 acres and New Jersey 2,000 acres. In 2021, California accounted for 30.6 percent of the total U.S. asparagus production. Despite having smaller acreage, production increased by 21 percent from 2020-2021.*

The power of organic
For Ippolito, today it’s one of the remaining growers committed to organic asparagus. «After all, it is a nutritional powerhouse and a natural way to boost one’s immune system and live a healthy lifestyle, and it’s a vegetable that enjoys heightened popularity during the spring months especially,» says Randall.

^{Right: Caleb Randall}

Indeed demand for asparagus is moderate right now but consumption should pick up as the peak season approaches. «Easter and Mother’s Day are excellent times to promote asparagus and it is a favorable item to promote in the spring and early summer,» says Randall, adding that by promoting California-grown product, buyers can improve their offerings and support local agriculture.

As for pricing, it’s been steady for the first two weeks of March and should be comparable to 2022 pricing. «Over the next few weeks through the end of March and early April, we should expect steady pricing, increasing volume and beautiful quality,» says Randall, noting that the biggest challenges for growers and shippers right now are higher production costs and competing against less expensive product sourcing from Mexico.

^{* USDA, California Department of Food and Agriculture}

For more information:
Ippolito International
info@qvproduce.com
https://www.qvproduce.com/

 

 

Asperges : une campagne 2024 sur le ton de la reconquête

En ce début de saison d’asperges, Astrid Etèvenaux – directrice de l’AOP Asperges de France – fait le point sur les prévisions de récolte de la campagne 2024 et sur les évolutions de la production et de la consommation en France.

Des surfaces de culture en baisse
« Globalement, au niveau de l’AOP nous sommes, en 2024, sur une diminution de la surface en production de 7 %. Mais soyons rassurés, le prévisionnel reste en hausse de 3 % par rapport au réalisé 2023. Le taux de renouvellement est quant à lui exceptionnellement faible cette année. Il s’élève à 4 %, sachant que pour maintenir une production équivalente il doit atteindre les 10 % ». Un taux bas qui s’explique par plusieurs phénomènes : « Il y a les départs en retraite mais aussi des conversions sur d’autres cultures plus avantageuses ou plus faciles à conduire. La culture de l’asperge demande beaucoup de main d’œuvre, coût de production qui ne cesse d’augmenter depuis 2021. Mais il s’agit ici d’une année isolée, d’importantes campagnes de sensibilisation sont réalisées par des coopératives comme Maïsadour, Arterris, Fleuron d’Anjou ou Copadax pour encourager l’adhésion de nouveaux producteurs à cette belle culture qui attire de véritables passionnés. La tendance devrait donc s’inverser dès l’année prochaine ».

Un démarrage de saison lent
Comme chaque année, c’est le Sud-Ouest qui donne le coup d’envoi de la saison de l’asperge en France mi-février. Un démarrage plutôt lent, principalement dû à une pluie abondante : « Il a beaucoup plu ces derniers temps ce qui – bien qu’il ne devrait y avoir aucun impact sur la qualité grâce à l’expérience des asparagiculteurs qui maîtrisent très bien la conduite de leur culture – a eu pour conséquence de refroidir les terres et donc de ralentir la pousse. Mais le challenge pour la région cette année sera de faire coïncider le pic de production avec Pâques, positionné très tôt dans le calendrier par rapport aux autres années ». Un défi rendu difficile par une météo changeante : « Les prévisions météorologiques évoluant tous les jours, c’est très compliqué d’avoir une visibilité précise sur les quantités. Quant aux autres bassins de production, si le Sud-Est devrait voir ses volumes progresser dès cette semaine, le Val de Loire devrait quant à lui démarrer le plein champ sur la période de Pâques. Une chose est sûre : il y aura bien de l’asperge française durant tout le printemps ! ».

Une campagne échelonnée au niveau national
Une configuration délicate si l’on se focalise sur Pâques, mais intéressante sur l’ensemble de la campagne : « Au niveau national, la campagne promet d’être échelonnée, ce qui est plutôt positif. Ce qui veut dire qu’il sera possible d’approvisionner le marché durant toute la saison qui, rappelons-le, ne se cantonne pas au week-end de Pâques et s’étend de fin-février pour les plus précoces à mi-juin pour les plus tardives».

Objectif : créer un engouement sur toute la saison
Ainsi, pour inciter le consommateur à être au rendez-vous du début à la fin de la campagne, Asperges de France prévoit cette année encore une campagne de communication auprès du grand public : « En 2023 encore, nous avons enregistré une baisse de 10 % de la consommation qui avait déjà chuté de 15 % en 2022 (données Kantar), malgré nos campagnes de sensibilisation. Pour inverser la tendance, l’objectif cette année va être d’associer l’asperge à un incontournable du printemps dès le mois de mars et ce jusqu’en juin. Il faut réussir à créer un engouement autour de ce légume et à générer de l’impatience. Aujourd’hui, le consommateur pense que la saison est plus courte, alors qu’il peut en profiter durant plus de trois mois ».

Pour cela, Asperges de France s’appuie sur les réseaux sociaux pour faire passer son message en jouant avec les préjugés associés à ce produit printanier. Ainsi, pour consommer de l’asperge, inutile « d’attendre d’avoir 65 ans », « d’être un chef étoilé » ou encore « d’attendre l’arrivée de Pâques ». Des recettes accompagneront également cette communication afin de montrer au consommateur différents modes de cuisson et de préparation des asperges vertes comme blanches. « Nous avons prévu de belles mises en avant pour booster la demande. D’autant plus que la production française se diversifie en proposant encore plus de beaux produits, notamment avec deux IGP à son actif mais aussi avec l’obtention cette année d’un label rouge. Autant de sigles de qualité qui permettent une belle valorisation des asperges françaises ».

Pour plus d’informations :
Astrid Etèvenaux
AOP Nationale Asperges de France
astrid.etevenaux@carottes-de-france.fr
www.asperges-de-france.fr

 

 

https://www.lindependant.fr/2024/03/20/aude-du-jamais-vu-la-recolte-des-asperges-na-jamais-ete-aussi-importante-que-cette-annee-dans-louest-audois-11835564.php

Walter Gubbels (Pays-Bas) :

« Les prix des asperges de serre sont intéressants, mais Pâques tombe trop tôt »

Depuis plus d’un mois, Walter et Ton Gubbels, de Aspergekwekerij Gubbels à Helvoirt, s’affairent sur les asperges de serre. Cette saison se déroule à merveille. « Les prix sont bons, et la qualité est excellente. Nous avons eu une bonne saison de croissance l’année dernière, avec beaucoup d’heures d’ensoleillement. Tout le monde me dit que la qualité est supérieure aux attentes », déclare Grubbels. Son inquiétude porte donc davantage sur la culture en plein air.

« Quelques producteurs produisent déjà en plein air avec des bâches et des mini-tunnels, mais la situation reste très incertaine. Il y a eu beaucoup trop d’humidité partout. J’ai des parcelles où le feuillage d’hiver est encore présent. Il s’agit bien sûr d’une anomalie. Ces parcelles auraient déjà dû être prêtes », explique l’agriculteur qui a décidé d’attendre le retour du beau temps. « Certains ont déjà labouré leurs parcelles, mais nous avons décidé d’attendre et de voir. De toute façon, la saison commencera tard. »

Ton et Walter Gubbels

« Pâques arrive en fait trop tôt pour les cultures sous serre, ce qui engendrerait des prix particulièrement élevés. C’est bien, mais dans l’ensemble, nous ne parlons que d’un très petit volume, ce qui n’est au final pas vraiment significatif. Nous aurions préféré avoir un peu plus de produits provenant des mini-tunnels. Si vous disposez alors d’un volume décent avec tous les hectares pour des prix légèrement inférieurs, c’est beaucoup plus avantageux », déclare le producteur.

Les prix de l’asperge AA se situent aujourd’hui autour de 12,50 €. « Ce qui est également remarquable, c’est que le segment inférieur du marché est bien rémunéré. C’est vraiment un bon signe, car il s’agit aussi d’une part importante du total. Je m’attends donc à un niveau de prix élevé cette semaine, qui ne fera qu’augmenter vers Pâques », a déclaré le producteur, membre de The Greenery.

Cette année, le producteur n’a pas lésiné sur l’utilisation d’un tracteur à portique équipé d’un pulvérisateur en hauteur pour maintenir les chemins propres. « Notre objectif est de maintenir le contrôle des mauvaises herbes à zéro. Je ne veux pas passer à la culture biologique, car si c’est vraiment nécessaire, je veux pouvoir intervenir, mais nous nous attendons à ne plus devoir pulvériser. Le nombre d’agents disponibles diminue de plus en plus et les consommateurs deviennent de plus en plus critiques. C’est pourquoi nous misons sur cette méthode de durabilité », explique Grubbels.

Outre les asperges blanches, l’entreprise cultive les asperges vertes et violettes. « Nous avons encore beaucoup de clients qui viennent chez nous et s’attendent à pouvoir acheter les trois couleurs. C’est pourquoi nous continuerons à y cultiver quelques milliers de m² d’asperges violettes et quelques hectares d’asperges vertes, mais les blanches constituent notre activité principale, l’épluchage constituant également une activité importante. »

Pour plus d’informations :
Walter et Ton Gubbels
Aspergekwekerij Gubbels
Tél. : +31 411641283
gubbels-asperges@hetnet.nl
www.gubbels-asperges.nl

 

Asparagus Update Weeks 10-11:

«Asparagus prices are expected to be similar to those of last year»

Following a rainy autumn and winter, there’s a glimmer of hope in the fields: the first asparagus spears have been discovered. However, this year’s asparagus season is off to a slow start. Significant quantities of asparagus are expected to hit the direct market by Easter. Asparagus prices are anticipated to be in line with last year’s.

According to the AMI, Germany’s self-sufficiency rate for asparagus was at 83 percent last year. This makes white asparagus one of the few vegetables produced and consumed to this high degree in Germany. Purchasing domestic asparagus not only secures the country’s self-sufficiency but is also sustainable and fair. The short transportation distances save a significant amount of CO2. With 12.41 EUR, Germany ranks fourth in Europe in terms of minimum wage after Luxembourg, the Netherlands, and Ireland for 2024. Harvest workers in Germany receive a higher minimum wage than those in France (11.65 EUR), Spain (6.78 EUR), and Greece (4.51 EUR). Italy does not have a nationwide minimum wage.

Baden-Württemberg:
This week, a few operations might already harvest some asparagus. By the end of March, the first significant quantities of regional asparagus will be available. Simon Schumacher, CEO of the Association of South German Asparagus and Strawberry Growers e.V., is optimistic about the season: «Growers have removed unprofitable and old asparagus plants from production to offset rising production costs. We expect asparagus prices to be similar to last year. As always, direct marketing offers asparagus at various price points to suit every budget.»

Hesse:
Rolf Meinhardt from Tannenhof has been an asparagus farmer for over 40 years. Yet, he has never started harvesting asparagus this early. New cultivation techniques and the mild winter make it possible, he says. The farmer from Weiterstadt has already harvested several hundred kilos of the vegetable. Top-quality asparagus is currently priced at 17 to 18 EUR.

Bavaria:
In Bavaria, some asparagus is expected to be harvested in week 11. However, larger quantities are not anticipated until April. «Of course, we need the sun,» says asparagus farmer Christian Schiebel from Pörnbach. Hans Gänger from Lower Bavaria expects larger volumes only by the beginning of April, which is also when distribution to larger markets is set to start.

NRW:
Bernd Hesseling from Bauernmarkt Lindchen uses waste heat to warm a portion of his asparagus fields in the Kleve region. Hesseling has observed the trend towards a longer and especially earlier asparagus season for some time. Many farmers now regulate the temperature in the asparagus mounds through tunnels or foils, and with pre-warmed fields, this idea is expected to be intensified. «I believe this is the innovation step for Asparagus 2.0,» Hesseling stated. It’s a great opportunity and a «promising matter» for farmers in the Lower Rhine region to stand out against imported goods.

For asparagus farmers in the Voreifel and foothills, Easter comes too early this year. It’s impossible to predict the yield, as the weather’s cooperation remains uncertain. «We can now start the upcoming season with sufficient soil moisture,» says one farmer.

Brandenburg:
In the state of Brandenburg, the first asparagus of this season has already been harvested on the fields of the Gut Herrenhölzer in Bensdorf. (Potsdam-Mittelmark).