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Danielle Chambaraud, Asperges du Blayais – Des volumes d’asperges qui peinent à arriver par FreshPlaza

« Les prix sont rémunérateurs mais commencent cette semaine à chuter »

C’est avec du retard que les asperges du Blayais pointent cette année le bout de leur nez. En cause ? Des températures trop fraîches et une terre qui ne parvient pas à se réchauffer. « Cela fait deux semaines que nous avons tout doucement commencé la récolte. Mais les nuits sont toujours fraîches, il nous manque quelques degrés pour lancer pleinement la campagne. Il y a quand même de la production bien sûr, mais nous n’atteignons pas les volumes que nous devrions avoir au temps T. Nous sommes situés au Nord des Landes et la différence de température avec le Sud se fait finalement bien sentir », rapporte Danielle Chambaraud, présidente de l’Association Asperges du Blayais.

De gros calibres qui commencent à arriver
Malgré les risques qu’un démarrage tardif comporte et une année une fois de plus « particulière », les volumes devraient être présents pour Pâques, temps fort de la campagne : « Le problème lorsque la campagne peine à démarrer, c’est que l’on risque de se retrouver subitement avec de gros volumes sur le marché. Néanmoins, Pâques étant dans une vingtaine de jours, nous devrions avoir les volumes nécessaires pour approvisionner nos clients, que nous sommes aujourd’hui obliger de restreindre. Quant à la qualité, elle est belle, mais les calibres jusqu’à présent étaient plutôt fins. On commence à voir désormais les gros calibres arriver ».

80T d’asperges attendues pour cette saison
Bien qu’un démarrage tardif puisse engendrer un décalage de la saison et donc une fin de campagne également plus tardive, la date de clôture de la campagne sera comme chaque année dictée par l’état du marché : « Nous sommes encore sur une année particulière. On se dit qu’en démarrant plus tardivement, on ira plus loin dans le temps, mais c’est comme toujours le commerce qui le déterminera. S’il y a encore de la demande, on pourra pousser la saison jusqu’à début juin, sinon, nous serons contraints de nous arrêter avant. L’asperge est souvent chassée par l’arrivée des produits estivaux comme le melon, mais on peut espérer qu’avec un démarrage plus tardif, le consommateur ait envie d’en profiter plus longtemps. Nous en attendons cette année 80T. Nous pensions en effet qu’après une petite récolte l’an passé (65T), les aspergeraies seraient plus productives cette année, mais pour le moment ce n’est pas le cas. A voir comment la saison évolue ».

Face à des volumes encore limités, les prix sont eux relativement intéressants : « Bien que l’on sente une baisse des prix cette semaine, c’est sûr qu’en ce moment, l’asperge est plutôt rémunératrice. Nous bénéficions d’une bonne demande et l’on sent vraiment que les clients sont impatients de retrouver les asperges ».

Pour plus d’informations :
Danielle Chambaraud
Association IGP Asperges du Blayais
Danielle.chambaraud@asperges-blandine.fr

Un début prometteur pour la récolte suisse d’asperges par FreshPlaza

Un début prometteur pour la récolte suisse d’asperges :

« Vers Pâques, la grande distribution se tourne vers les produits locaux »

Comme l’année dernière, les premières asperges suisses sous serre chauffée ont été plantées à la fin de la semaine 12. « Pour ce début de saison, nous disposons d’un peu plus de volume que l’an dernier », explique Fabian Kummer du Schmitterhof, une exploitation située dans le nord-est de la Suisse et spécialisée dans la culture d’asperges chauffées sur environ quatre hectares. Il y produit principalement la variété Backlim, qui est ensuite commercialisée auprès du secteur de la gastronomie par le biais de deux grossistes partenaires soigneusement sélectionnés. « La culture chauffée représente un investissement considérable, mais elle nous permet de proposer nos asperges sur le marché 7 à 10 jours avant l’arrivée des premières asperges précoces issues de la culture non chauffée », précise Kummer.

Dans le segment précoce, l’exploitation privilégie la variété Backlim, tandis que les variétés Ramires et Prius sont cultivées pour la récolte tardive

Les premières livraisons aux enseignes de la grande distribution suisse devraient avoir lieu aux alentours de Pâques. « D’après les dernières prévisions météorologiques, les températures pourraient atteindre 20 degrés début avril. Si cela se confirme, il est possible que la commercialisation s’intensifie avant les fêtes », indique Kummer, optimiste quant aux conditions climatiques actuelles. « Jusqu’au début de la semaine 13, nous avons déjà enregistré des températures diurnes avoisinant les 16 à 18 degrés. La deuxième moitié de la semaine a été marquée par quelques précipitations supplémentaires, mais ces conditions restent idéales pour la culture des asperges », ajoute-t-il.

L’asperge verte séduit une nouvelle génération de consommateurs
En parallèle des asperges blanches traditionnelles, le Schmitterhof développe également la production d’asperges vertes. Les premières petites quantités sont déjà disponibles, mais l’offre plus conséquente est attendue à partir des semaines 15 et 16. « Environ deux tiers de nos surfaces restent consacrés aux asperges blanches, mais nous observons une demande croissante pour les asperges vertes, notamment auprès des jeunes consommateurs », souligne Kummer. Il note également une différence dans les habitudes de consommation : « Les asperges vertes sont plus souvent achetées en semaine, tandis que les asperges blanches restent prisées pour les repas du week-end. Cette tendance s’explique en grande partie par la simplicité et la rapidité de préparation des asperges vertes. »

En début de saison, les prix sont naturellement plus élevés avant de se stabiliser après Pâques. « Grâce aux prix indicatifs, nous sommes relativement protégés des fluctuations importantes du marché. L’année dernière, nous avons pu obtenir de bons prix jusqu’à la fin de la saison », explique Kummer. Bien que les asperges locales restent plus coûteuses que les asperges importées en haute saison, la préférence des consommateurs suisses pour les produits locaux se renforce. « Sur le point de vente, les asperges suisses sont souvent plus attractives en termes de prix, car elles sont majoritairement proposées en flowpacks de 500 g, alors que les asperges importées sont généralement conditionnées en bottes d’un kilogramme. » Des essais récents avec des flowpacks mixtes de 500 g combinant asperges blanches et vertes ont également rencontré un accueil favorable.

Des synergies entre asperges et petits fruits
Fabian Kummer se montre confiant quant à l’avenir de la culture des asperges en Suisse. « L’an prochain, nous allons étendre notre surface cultivée de 2 à 3 hectares supplémentaires », annonce-t-il. L’exploitation a également identifié plusieurs synergies entre la production d’asperges et celle des petits fruits. « Il était essentiel pour nous de conserver nos travailleurs saisonniers, principalement originaires de Roumanie, de Pologne et des régions frontalières proches. Grâce à la culture précoce des asperges, les premiers employés arrivent dès le début du mois de février et restent jusqu’à la fin de la saison des baies, à la mi-novembre. Cette organisation nous permet de leur offrir un emploi quasiment toute l’année, ce qui constitue une situation gagnant-gagnant pour tout le monde », conclut-il.

Pour plus d’informations :
Fabian Kummer
Schmitterhof
Alpstrasse 50
9444 Diepoldsau
Suisse
Tél. : +41 71 733 11 55
kummer@schmitterhof.ch
www.schmitterhof.ch

Démarrage de la récolte des asperges chez Fleuron d’Anjou par FreshPlaza

Brahim El Hasnaoui, Fleuron d’Anjou

« On a tendance à l’oublier mais ce sont les campagnes précédentes qui étaient trop précoces »

« Chez certains l’hirondelle annonce le printemps, chez nous ce sont les asperges et les radis », se réjouit Brahim El Hasnaoui, directeur commercial de Fleuron d’Anjou, qui démarre deux de ses produits phares.

Asperges blanches : quasiment 3 semaines de retard par rapport à la campagne précédente
Cette année la météo froide et pluvieuse aura occasionné du retard dans la campagne. Un retard à la fois dans les butages mais aussi dans la récolte. Alors que l’an dernier les premières asperges avaient pointé le bout de leur nez le 1er mars, en 2025 elles sont arrivées 21 mars. « Malgré les techniques de protection (bâches et serres), l’hiver plus froid de cette année a décalé la campagne de quasiment 3 semaines ». Si certains s’inquiètent de ce calendrier plus tardif, pour Brahim El Hasnaoui rien d’anormal. « On a tendance à l’oublier, mais ce sont les campagnes précédentes qui étaient anormales car trop précoces. Les températures plus hivernales de cette année sont finalement beaucoup plus cohérentes pour notre région ».

Et comme tous les ans ce sont les fêtes, principalement celles de Pâques, qui rythmeront la saison, avec néanmoins une différence de taille cette année. « L’an dernier Pâques est tombé un 1er avril ce qui avait entraîné beaucoup de pression pour que le produit soit présent et en volumes mais cette année ce sera le 21 avril donc nous sommes beaucoup plus sereins ». Autre temps fort de la campagne : la Pentecôte. « Cette année encore le calendrier est bien positionné puisque ce sera le 8 juin, contre le 19 mai en 2024 ». Sur l’aspect commercialisation, là aussi les signaux sont au vert. « La GMS joue le jeu en privilégiant l’origine France, donc la concurrence avec l’import est moindre. D’autant que les animations et actions en magasins ont été programmées et certaines ont déjà commencé ».

Consommée presque exclusivement pendant les fêtes, « l’asperge blanche pâtit encore d’une image trop gastronomique réservée à un public privilégié (45 ans et +) et donc peu adaptée à un usage quotidien. Les jeunes générations, elles, se tournent davantage vers l’asperge verte car plus facile d’utilisation ». Tout en s’efforçant de démocratiser son produit phare, Fleuron d’Anjou veut donc aussi miser sur la gamme verte qu’elle continue de développer : 150 tonnes seront commercialisées cette année contre 100 l’an dernier. Les tonnages en asperges blanches, eux, restent stables. « Nous travaillons toujours sur le développement des surfaces en blanches mais les tonnages restent pour l’instant les mêmes ».

Le radis format sachet progresse en rayon
Autre produit phare de Fleuron d’Anjou, le radis botte, déjà présent en rayon. « Les volumes conséquents sont présents depuis une dizaine de jours déjà ». Si la météo actuelle, plutôt grisâtre, « n’encourage pas la consommation de crudité, l’amélioration prévue dans les prochains jours laisse présager une bonne campagne ». Et si les crudités se dégustent davantage en été, le radis botte, lui, est un véritable produit printanier. « Les ventes baissent durant la période estivale d’abord avec l’arrivée des produits d’été et parce que la tenue du feuillage n’est pas optimale avec la chaleur. » Aux côtés du traditionnel radis botte, la coopérative a également étoffé sa gamme il y a quelques années avec le radis sachet pricé à 0,99 centimes. « Nous proposons deux versions : le radis rose et le rouge, moins piquant et plus sucré ». Un produit qui plaît de plus en plus, pour son prix mais aussi pour son format. « Le sachet progresse en rayon car la petite ration de crudité à moins d’1 euro disponible 12 mois sur 12 reste un produit très attractif pour le consommateur ».
Pour plus d’informations :
Brahim El Hasnaoui
Fleuron d’Anjou
Tél. : +33(0) 241 530 480
Fax : +33(0) 241 536 712
fleurondanjou.fr

La région de Grenade en Espagne prévoit une récolte de 35 millions de kilos d’asperges vertes par FreshPlaza

Grenade prévoit une récolte de 35 millions de kilos d’asperges vertes

La campagne de récolte des asperges vertes a déjà commencé dans les 14 coopératives des régions de Vega de Granada et Poniente Granada associées à la FAECA-Cooperativas Agroalimentarias de Granada. Il y a quelques jours à peine, les travailleurs ont commencé à récolter la très prisée asperge verte de Grenade dans les exploitations de Huétor Tájar, Loja, Montefrío, Láchar, Villanueva Mesía, entre autres communes de la région de Vega de Granada.
Selon le représentant du secteur de l’asperge à la FAECA, de la coopérative Los Gallombares, José Ángel Delgado, « le facteur eau a une influence positive. Ces deux dernières années, nous avons souffert d’une grande sécheresse, mais cette année, les pluies ont été suffisantes pour que le produit ait une bonne durée de conservation, une bonne qualité et une bonne fraîcheur pour la saison. Toutefois, en raison du froid, la saison commence plus tard que prévu, avec un retard de deux ou trois semaines par rapport aux autres années ».

Pour cette année, on prévoit une récolte de 35 millions de kilos, ce qui représente une croissance estimée à 10-15 % par rapport à l’année précédente, consolidant Grenade comme territoire de référence et leader national et européen de cette culture. Avec 6 500 hectares, Grenade représente plus de 65 % de la superficie totale d’asperges vertes en Espagne et contribue à hauteur de 60 % à la récolte nationale.

La saison de la récolte est un important moteur économique et d’emploi pour les régions de Poniente Granadino et de Vega de Granada et pour la province en général, car elle génère des milliers d’emplois et stimule l’activité économique tout au long de la chaîne de valeur du secteur agroalimentaire.

Le manque de main-d’œuvre est un autre facteur qui affecte la saison. « De nombreux agriculteurs ne peuvent pas récolter les produits pour cette raison et doivent chercher des alternatives, comme attirer de la main-d’œuvre de pays étrangers ou de régions proches de Grenade pour trouver des travailleurs », souligne M. Delgado. « Le manque de personnel se fait également sentir dans les entrepôts », ajoute-t-il.

L’asperge verte de Grenade est très appréciée sur les marchés nationaux et internationaux pour sa saveur, sa texture, sa polyvalence en cuisine et ses excellentes propriétés nutritionnelles. En outre, le secteur est fortement coopératif, environ 90 % des asperges vertes produites dans la province provenant de coopératives.

Parallèlement, la saison des asperges vertes a également débuté dans d’autres provinces espagnoles telles que Malaga, Séville, Cadix, Jaen et Cordoue, ainsi que dans d’autres régions telles que Castille-La Manche (en particulier à Guadalajara) et l’Estrémadure. Au total, plus de 10 000 hectares de ce produit sont cultivés en Espagne.

 

Pour plus d’informations :
Agrifood Cooperatives Granada
Tél. : +34 666 82 97 45
comunicacion@faecagranada.com
www.faec agranada.com

 

Coopérative C.O.P.A. (Italie) « L’asperge verte de Canino IGP reste l’une des plus précoces » par FreshPlaza

Coopérative C.O.P.A. (Italie)

« L’asperge verte de Canino IGP reste l’une des plus précoces »

Dès les derniers jours de janvier, et avec des volumes globaux corrects, la campagne de récolte de l’Asparago Verde di Canino IGP a commencé, dans les exploitations associées à la coopérative C.O.P.A., dans les installations d’eau chaude géothermique.
 

« L’Asparago Verde di Canino IGP reste l’une des plus précoces d’Italie », affirme Sergio Marcoaldi, agronome de la coopérative, en soulignant que les terres riches en eau chaude permettent cet avantage compétitif. Actuellement, la récolte, y compris celle des asperges en plein champ, se déroule conformément à la moyenne saisonnière.

Après la reconnaissance obtenue en mai dernier, la production et la commercialisation ont démarré avec enthousiasme. « Nous avons augmenté le nombre d’exploitations enregistrées et certifiées, ce qui nous permet de garantir une plus grande disponibilité des produits de l’Indication Géographique Protégée. Contrairement à la situation nationale, où l’on constate une diminution constante des surfaces plantées, les membres de notre coopérative sont déjà en train de créer de nouvelles exploitations d’asperges ce printemps et nous prévoyons une superficie importante de nouvelles plantations l’année prochaine. »

Les conditions météorologiques n’ont cependant pas toujours été favorables. « Ces derniers jours, les quantités récoltées ont fluctué et sont principalement influencées par les fortes précipitations et les vagues de froid sporadiques, mais toujours dangereuses. Par conséquent, les quantités journalières tendent à être assez faibles. »

Sur le plan commercial, le directeur Giancarlo Benella indique que « les quantités sont de l’ordre de 15-20 kg par hectare ces jours-ci, alors que dans les champs en culture protégée, facilitée donc par la chaleur de l’eau chaude, elles dépassent les 100 kg. » Le marché, bien qu’attentif à la révision des prix à la baisse, maintient des niveaux de vente au détail entre 13 et 15 €/kg. » Les marchés de référence de la coopérative restent le marché national, avec la grande distribution organisée, et celui de l’Union européenne (France, Allemagne et pays scandinaves), malgré la concurrence des produits espagnols moins chers.

« Les prix actuels reflètent les quantités limitées de la production et sont assez soutenus et satisfaisants pour les agriculteurs. Toutefois, à l’approche des fêtes pascales, on s’attend à une possible baisse des prix, en raison des promotions prévues par la grande distribution. Malgré l’arrivée de volumes sur le marché, les prix pourraient cependant rester plus élevés que ceux de l’année dernière à la même époque », commente Benella, qui ne s’engage pas sur les prévisions pour l’après-Pâques.

Fête de l’asperge verte de Canino IGP
Enfin, Giovanni Pettinari, président de la coopérative, annonce avec fierté la 23ème Sagra dell’Asparago Verde di Canino IGP (Fête de l’asperge verte de Canino IGP), prévue du 28 au 30 mars 2025. « Un événement local qui représente une opportunité de valoriser un produit qui est le cœur de métier de la coopérative avec plus de 300 hectares, 100 exploitations et de plus de 1 500 tonnes d’asperges commercialisées. »

Cliquezici pour en savoir plus sur l’événement.

Pour plus d’informations :
Società Agricola C.O.P.A. soc. coop.
Tél. : +39 761438207
info@copacanino.it

 

« Les prix des produits dont les asperges sont un peu plus élevés, mais tous ceux qui entrent ici sont des amoureux » par FreshPlaza

Aspergehoeve Bossuyt ouvre son propre pop-up shop à Knokke (Belgique)

« Les prix sont un peu plus élevés, mais tous ceux qui entrent ici sont des amoureux »

Le samedi 15 mars, Aspergehoeve Bossuyt a ouvert un pop-up shop à Knokke. L’entreprise qui, comme son nom l’indique, est spécialisée dans les asperges, a constaté que le début de la saison attirait beaucoup de monde dans le magasin. « J’ai toujours été partisan de la vente directe. Nous voulons garder le contrôle sur ce qu’il advient de notre produit, c’est pourquoi nous avons maintenant un débouché supplémentaire avec le magasin, en plus de la vente à la ferme », dit Kris Bossuyt, de l’entreprise de culture du même nom, basée à Oostrozebeke.

Depuis 2001, l’entreprise cultive des asperges dans un sol chauffé, sous des serres en plastique. « Par conséquent, nous sommes un peu plus précoces que les asperges cultivées à froid et nous avons pu couper la première jeudi dernier. En fait, je gère moi-même mes ventes depuis le début. Ma vision est de vendre tout ce que je cultive moi-même. Ainsi, je sais ce qu’il advient de mon produit et à qui je le vends. De plus, j’aime avoir un contact avec le client. Seulement, le magasin s’est développé au point que nous avons besoin d’un autre emplacement temporaire supplémentaire. »

L’idée avait germé dans l’esprit de Bossuyt depuis un certain temps. « J’avais vu une fois une vidéo d’une entreprise qui faisait cela aux Pays-Bas, et je me suis presque immédiatement dit qu’un jour, je ferai la même chose. Et ce jour est arrivé. J’ai rapidement choisi l’emplacement. Si je devais mettre sur papier l’endroit idéal, j’ai rapidement pensé à Knokke-Heist. Là-bas, les gens profitent un peu plus de la vie et sont prêts à payer pour ce qu’ils aiment. »

Le producteur est donc satisfait du déroulement de la journée d’ouverture. « Nous avons tout de suite pris un bon départ. Il faisait un peu frais, mais cela n’a pas empêché les passants de s’arrêter. En outre, nous sommes idéalement situés : tous les habitués de Knokke passent devant notre pop-up shop. Ce n’est que le quatrième jour que nous sommes ouverts, mais j’y suis retourné hier pour réapprovisionner le stock et, en fait, les gens n’arrêtaient pas d’entrer et de sortir. On voit qu’íls attendent avec impatience la reprise de la saison. Tout le monde arrive avec le sourire. »

Ainsi, même les prix plus élevés en ce début de saison ne dissuadent pas. « Les volumes sont encore assez limités, c’est le début de la saison, et tout le monde le sait. Tous ceux qui entrent dans le magasin sont des amateurs, et ils sont donc rapidement prêts à débourser un euro de plus pour la qualité. En outre, si vous achetez directement au producteur, vous savez que c’est toujours bon. Les meilleures asperges sont les fraîches. »

Si Bossuyt envisage de transformer son magasin temporaire en magasin permanent ? « Je ne sais pas encore. Nous ne vendons que des asperges, donc l’idée est d’être ouvert pendant la saison, de mi-mars à mi-juin. C’est aussi la première fois, donc nous tâtonnons encore un peu. Si le succès est au rendez-vous, nous pourrons commencer à réfléchir à la suite. C’est difficile à dire pour l’instant, car nous venons juste de commencer. Attendons d’abord de voir comment se dérouleront les prochains mois. Quoi qu’il en soit, nous sommes impatients d’en découdre. »

Pour plus d’informations :
Kris Bossuyt
Aspergehoeve Bossuyt
Tél. : +32 472801140
info@verseasperges.be

4 500 tonnes attendues cette année pour l’asperge des Sables des Landes par FreshPlaza

4 500 tonnes attendues cette année pour l’asperge des Sables des Landes

Avec un début de campagne fin février, les consommateurs pourront retrouver de l’Asperge des Sables des Landes jusqu’à mi-juin. Cette année, ce ne sont pas moins de 4500 tonnes qui sont attendues sur une surface cultivée de 858 hectares par 57 producteurs. Des données partagées par trois structures : Maisadour (306 hectares/28 producteurs), Copadax (440 hectares/28 producteurs) et Planasa (112 hectares/1 producteur). Bien que l’excès d’eau de fin d’hiver ait retardé le buttage d’une dizaine de jours, les sols sablonneux et perméables ont permis une bonne infiltration de l’eau, en plus du drainage qui est mis en place par les producteurs.

© IGP Asperges des Sables des Landes

La typicité de l’Asperge des Sables des Landes se caractérise par la combinaison de deux éléments majeurs : le terroir qui présente des sols sablonneux et le climat océanique doux avec des températures clémentes. « La conjonction de ces deux éléments est favorable au développement de l’Asperge des Sables dans le département des Landes ». Depuis 2005, l’Indication Géographique Protégée (I.G.P.) labellise l’Asperge des Sables des Landes. Une labellisation du produit, mais aussi une garantie pour les consommateurs sur l’origine, la traçabilité de l’aspergeraie jusqu’au point de vente. En 2024, la filière obtient le précieux Label Rouge, gage de qualité gustative supérieure et d’un produit haut de gamme

L’Asperge des Sables des Landes est vendue principalement sur le marché Français, mais aussi sur la Suisse, l’Allemagne, la Scandinavie.

Pour plus d’informations :
Asperges des Sables des Landes
aspergelandes.com