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Participez à l’aventure de Sylektis qui développe le premier robot français de récolte des asperges blanches et vertes

Sylektis: Transformer la récolte agricole avec le tout premier robot de récolte autonome polyvalent. Pour accentuer notre croissance, nous proposons à notre communauté l’opportunité de devenir actionnaire de Sylektis et de contribuer au changement dans l’agriculture durable. Sylektis a une excellente expérience dans la récolte des asperges blanches et vertes.

Sylektis: Transformer la récolte agricole avec l’AsperCut, le tout premier robot de récolte d’asperges blanches et d’asperges vertes.
Vidéo de l’AsperCut en action:https://youtu.be/jO_I0FiE2Ds?si=bEw4fxVoiMPxpkLy
Pour lancer notre croissance, nous vous proposons l’opportunité de devenir actionnaire de Sylektis et de contribuer au changement dans l’agriculture durable.​
Les défis du marché agricole :Dépendance aux importations pour plus de 50% des fruits et légumes en France, entraînant des conséquences sur la qualité et l’environnement.
Manque chronique de personnel agricole, avec un besoin annuel de 270 000 saisonniers.
Accroissement de l’agriculture robotisée: marché estimé à 27,7 milliards USD d’ici 2029, avec un TCAM de 13,1%. 
La réponse de Sylektis :Sylektis s’attaque à ces problématiques avec un robot de récolte polyvalent novateur, conçu pour les fruits et légumes, qui :
Diminue de 88% les besoins en personnel, un opérateur contrôlant plusieurs robots de récoltes.
Augmente la précision de la récolte grâce à une vision 3D et une IA sophistiquée, réduisant les gaspillages.
Réduit de 50% l’empreinte carbone, promouvant la production locale et durable.
Nos réalisations et perspectives :Validation solide du marché : Potentiel de ventes de 147 millions d’euros.
Levée de 1M€ pour soutenir la R&D, avec un retour sur investissement prévu sur 4 ans.
Vente de 8 robots dès 2027 puis montée à 100 robots par an dès 2029.Projection d’un chiffre d’affaires supérieur à 4 M€ dès 2027-28.
Modalités d’investissement :Les investissements sont réservés aux 30 premiers investisseurs retenus.
Pour plus d’informations, contactez directement par email ou téléphone Wilfried Garrigue, président de Sylektis. Notre équipe est prête à discuter avec vous et à répondre à toutes vos questions.​
Avec Sylektis, le futur s’est maintenant, alors n’hésitez pas à nous rejoindre!
PRÉSIDENT & FONDATEUR
SYLEKTIS
Wilfried GARRIGUETel: +33 (0)6 08 99 22 73mail: wilfried.garrigue@sylektis.comwww.sylektis.com

Wilfried GARRIGUE                                  

SYLEKTIS

Président

Mobile: +33 (0)6 08 99 22 73

Email: wilfried.garrigue@sylektis.com

International Berries Days (IBD) et International Asparagus Days (IAD)

International Berries Days (IBD) et International Asparagus Days (IAD) :

Les fruits rouges mis pour la première fois à l’honneur aux côtés de l’asperge

Du 7 au 10 octobre 2025, se tiendra la 5ème édition d’IAD (International Asparagus Days) à Bordeaux. Un rendez-vous incontournable pour les professionnels de la filière du monde entier qui souhaitent se tenir au fait des dernières technologies, techniques de production et informations sur l’évolution du marché. Mais cette année marque le début d’un nouveau chapitre avec le lancement de la première édition d’IAB – International Berries Days. La reine du printemps partagera donc l’affiche avec les douceurs de l’été. Une mise en avant conjointe de deux familles de produits à première vue très différents et pourtant complémentaires à bien des égards.

Asperges et fruits rouges : des cultures techniques qui s’adressent au même marché
« En termes de production, ce sont deux cultures qui requièrent une certaine précision et une technicité importante », précise Christian Befve, fondateur des deux journées internationales, partenaire de Macfrut et Interco Nouvelle Aquitaine. « Beaucoup de producteurs d’asperges cultivent d’ailleurs également des fruits rouges. Au niveau du calendrier, la complémentarité est aussi intéressante puisque la récolte de l’asperge intervient avant celle des fruits rouges, (excepté pour la fraise qui fait la jonction entre les deux cultures). Que ce soit en pleine terre ou en hors-sol, tous les asparagiculteurs peuvent se lancer dans la culture de fruits rouges. Il n’y a pas de prérequis en termes de composition du sol. Ce qui est aussi vrai à l’inverse, les producteurs de fruits rouges peuvent se diversifier dans l’asperge s’ils le souhaitent »

Même dans des conditions de terre lourde et de terrain jonchés de pierres, il est possible de produire de l’asperge grâce à une technique qui consiste à ‘faire du hors-sol dans le sol’. « Il suffit de préparer le sol sur 1,5m de largeur et 80 cm de profondeur, ce qui permet de le corriger complètement. Avec le paillage, on peut ensuite protéger la butte et conserver la structure que nous avons créée ». Une technique imaginée par Christian Befve et qui s’avèrerait très efficace, ayant également l’avantage de présenter des coûts relatifs à la culture en pleine terre.

Autre similitude intéressante, le marché auquel s’adresse les deux familles de produits : « L’asperge comme les fruits rouges sont des produits de luxe. Les clients qui consomment de l’asperge ont le même pouvoir d’achat que ceux qui consomme des fruits rouges. Plus de 50 % des fournisseurs et metteurs en marché travaillent à la fois l’asperge et les baies. Ce sont deux marchés très rémunérateurs (qui génèrent ensemble 96 milliards de $US dans le monde), avec une consommation essentiellement pour la myrtille qui monte en flèche dans beaucoup de pays et une demande en bio – surtout en Europe – en forte augmentation.

Fruits rouges : une filière riche en opportunités
Si aujourd’hui, la culture de fruits rouges s’étend déjà sur 600 000 hectares à travers le monde, les surfaces de production continuent d’augmenter : « Bien que le développement de la consommation soit un moteur évident de cette progression, celle-ci est également portée par l’innovation variétale et des producteurs qui investissent dans de nouvelles variétés plus résistantes et adaptées aux changements climatiques. Il est également particulièrement intéressant de développer la production dans les pays consommateurs étant donné que les fruits rouges sont très fragiles et supportent difficilement le transport, sans compter que la tendance est également à la consommation de produits locaux. J’ai coutume de dire qu’il ne faut rien s’interdire à partir du moment où il y a un marché ».

Asperge : un marché en pleine reprise
Même réflexion pour les producteurs de baies qui aimeraient se lancer dans la culture de l’asperge : « Le marché est actuellement en pleine reprise, nous manquons même de plants d’asperges. L’histoire nous a montré que l’équilibre entre l’offre et la demande était atteint à 250 000 hectares. Aujourd’hui, nous sommes environ à 190 000 hectares de plantés, il manque donc 60 000 hectares pour atteindre cet équilibre. Face au manque d’asperges, la crise est désormais derrière nous et Il faut planter maintenant car nous avons l’assurance d’avoir un marché raisonnable pour les 10 prochaines années. Il y a là une belle opportunité pour les producteurs de baies de se diversifier dans une autre culture rémunératrice. IAD est typiquement le genre d’évènement qui peut répondre aux besoins et questionnements des producteurs qui souhaitent se lancer. Pour preuve, j’ai récemment fait une conférence sur l’asperge en Espagne auprès de producteurs qui avaient mis en avant des difficultés à étendre leurs cultures face à la restriction d’eau et les problèmes de main d’œuvre. Or, il existe des techniques qui permettent d’économiser l’eau si on sait l’apporter au bon moment. En établissant une distance plus importante entre les rangs, on peut aussi diviser par deux ou trois les besoins en main d’œuvre. A l’issue de la conférence, c’est un total de 400 hectares que les producteurs ambitionnaient de planter d’ici deux ans. Quand on répond au besoin des producteurs en apportant des solutions concrètes et un bon suivi technique, les pensées limitantes laissent place à l’envie de se lancer plus sereinement dans la production. C’est également un des objectifs de ces deux journées internationales ».

Au programme, des visites techniques autour de l’asperge et des fruits rouges seront organisées ainsi que des conférences, ateliers, démonstrations et salon rythmeront ces 4 journées :

Mardi 7 octobre – Tour Asperge (Gironde) : La matinée, les participants se rendront aux Vignobles Bouillac, exploitation s’étendant sur 100 ha de vignobles et 20 ha de pépinières viticoles et qui commercialise 15 ha d’asperges sous l’appellation IGP Asperges du Blayais. Une visite qui se fera en présence de l’exploitant Jean-Pierre Bouillac et Danielle Chambaraud, Présidente de l’Association de Producteurs d’Asperges du Blayais. Un déjeuner avec dégustation de vins se tiendra sur place. L’après-midi, les participants se rendront à l’exploitation Lebourg qui s’étend sur 900 ha, dont 80 ha de gazons en plaque et 49 ha d’asperges blanches ainsi que des cultures de maïs grain, maïs pop-corn, carottes et pommes de terre.

Mardi 7 octobre – Tour Fruits Rouges (Lot-et-Garonne) : Le tour commencera par une visite en matinée des Pépinières Saint-Armand et des Fruits Rouges du Confluent, qui cultivent 12 ha de fraises sous serre (pour une production de 900/1000 T de fraises par an), 20 ha de pépinières de fraises pour 7 millions de tray-plants) et 40 ha de kiwis. La matinée se clôturera par un déjeuner, avant de partir pour Aquisol, exploitation qui détient 60 ha de serres, dont 13 ha de fraises (800T/an), 8 ha de framboises (230T/an) et 8 ha de myrtilles (160T/an). Différents itinéraires techniques seront alors présentés : la culture conventionnelle, biologique, hors sol et de plein champ. Aux côtés des fruits rouges, l’exploitation produit également des légumes tels que les aubergines, concombres, poivrons, salade, chou-rave, cèleri branche, épinards et kiwis.

Mercredi 8 octobre et jeudi 9 octobre : un salon se tiendra sur ces deux jours autour de stands de matériel végétal, d’équipements, de pépinières, de services, de metteurs en marché, de recherche et de formation. Des visites techniques et démonstrations en extérieur (équipements de préparation, de plantation, d’entretien et de récolte, etc.) seront organisées pendant le salon sur lequel il sera possible de se restaurer sur place. Des sessions de pitchs et d’ateliers techniques seront également animées par les exposants et sponsors dans une agora centrale. La cérémonie d’ouverture aura lieu à 11h le mercredi, journée qui se clôturera par une soirée Cocktail et Spectacle au Cabaret Music-Hall « Le Grain d’Folie » à 19h à Artigues-près-Bordeaux.

Durant ces deux jours, les participants pourront se rendre chez Planasa : à 10h, une intervention sur la recherche en fraise est prévue, en parallèle d’une présentation sur les différentes variétés d’asperges. A 15h, les participants auront la possibilité de visiter des champs de myrtilles et à 16h, ils découvriront une « replantation d’asperges sur asperges ».

De 15h à 17h le jeudi, une conférence : « Fruits rouges : quelles innovations pour les marchés de demain ? » (technique/génétique/…) aura lieu.

Vendredi 10 octobre – Tour Fruits Rouge (Dordogne) : Le matin, une visite du Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes situé à Lanxade sera organisée. A cette occasion, les participants découvriront la halle technologique de 190 ha de surface d’expérimentation autour de 52 espèces de fruits et légumes. Les participants auront aussi l’occasion de visiter la station expérimentale Invenio du secteur des fruits et légumes à Douville. Invenio est une association de producteurs de fruits et légumes qui souhaitent unir leurs efforts en matière d’expérimentation, de recherche variétale et d’innovation technologique. Une visite du site de Douville permettra d’avoir un aperçu des dernières recherches françaises sur le matériel végétal et la culture des fraises et des framboises.

L’après-midi sera dédiée à la visite de l’exploitation de la famille Teychenné, membre de la coopérative Socave. L’occasion de découvrir la production traditionnelle en terre labellisée « IGP Fraise du Périgord » et la production hydroponique non chauffée de fraises remontantes.

Des innovations seront présentées à l’occasion d’IAD et d’IBD comme l’Aspercut, premier robot de récolte français. Au total, on dénombre une dizaine de robots de récolte dans le monde, qui auraient « beaucoup gagné en performance et en efficacité ces dernières années ». Des robots qui « tendent à être rentables », ce qui aura inéluctablement une incidence sur le marché dans les prochaines années.

4 journées de partage, de visites, de conférences et de rencontres avec un objectif commun aux deux évènements : Se positionner comme véritable carrefour entre la recherche, la production, la technologie et la mise en marché. Une date stratégiquement définie puisqu’elle suit celle du Fruit Attraction qui se sera tenu la semaine précédente à Madrid. « Cela permettra aux professionnels venus de loin de se déplacer plus facilement à Bordeaux », précise Christian Befve. « C’est une occasion unique de mettre en relation les producteurs avec les metteurs en marchés et les fournisseurs, et de découvrir les dernières technologies (bio-contrôle, intelligence artificielle, robotisation etc) qui réorganisent peu à peu la filière. Participer à IAD et IBD, c’est aussi l’opportunité de comprendre comment adapter les techniques culturales correspondantes aux conditions pédoclimatiques de chaque lieu de production sans distorsion. Le respect des règles sanitaires et sociales, de l’environnement et l’anticipation des changements climatiques sont également des questions centrales qui seront abordées au cours de ces 4 jours de rencontres. Il s’agit vraiment d’un évènement phare à ne pas manquer pour tout professionnel qui s’intéresse à la culture de l’asperge ou des fruits rouges ».

Pour s’inscrire :
En anglais : https://iad-ibd.teamresa.net/?perslangue=en
En espagnol : https://iad-ibd.teamresa.net/?perslangue=es
En français : https://iad-ibd.teamresa.net/?&_p=A01&perslangue=fr

Pour plus d’informations :
Christian Befve
Befve&Co
christian@befve.com

 

AsperCut : l’innovation de rupture qui redonnera de l’autonomie au producteur d’asperge? par FreshPlaza

Wilfried Garrigue, Sylektis : « Un outil fiable, robuste et accessible basé sur une approche low-tech »

AsperCut : l’innovation de rupture qui redonnera de l’autonomie au producteur d’asperge?

Il se pourrait bien que la filière asperge soit à un tournant majeur de son évolution avec l’arrivée sur le marché dès la saison prochaine de l’AsperCut, premier robot de récolte d’asperges français. A l’origine de cette aventure, une prise de conscience : le manque de main-d’œuvre représente une des principales menaces de la filière agricole française, voir européenne. Un constat d’autant plus mis en avant pendant les années Covid, où la récolte de l’asperge en France a clairement été compromise. De cette observation, est née Sylektis, une entreprise créée par Wilfried Garrigue et Stéphane Abraham.

Une approche low-tech pour plus de fiabilité
« Nous ne sommes pas issus du milieu agricole mais de l’industrie et nous sommes convaincus que les solutions de robotique déjà existantes dans le secteur industriel peuvent servir le secteur agricole. Nous avons donc lancé le projet en 2020 et en sommes aujourd’hui à la troisième version du prototype AsperCut. Nous commençons désormais à aboutir sur quelque chose de très opérationnel et productif », précise Wilfried Guarrigue.

Si AsperCut n’est pas le premier robot sur le marché à avoir été conçu dans l’objectif de récolter les asperges mécaniquement, il incarne une véritable rupture technologique avec les différents modèles déjà existants. « Plutôt que de tout inventer, nous avons souhaité utiliser au maximum les technologies largement déployées dans le secteur industriel et agricole et qui ont déjà fait leurs preuves. La machine est donc constituée de trois parties : l’enjambeur porte-outil, que nous avons nous-même mis au point, le robot qui récolte et la partie IA qui permet de détecter les asperges. Cette approche « low-tech » et pragmatique a l’avantage de proposer une machine à des coûts beaucoup plus abordables pour les producteurs. Elle permet également de s’appuyer sur une technologie fiable et beaucoup plus simple ».

Une ambition de ne pas récolter vite, mais bien
C’est sur cette simplicité d’utilisation et cette robustesse que les deux fondateurs ont souhaité miser pour convaincre les producteurs. « Il y a un certain scepticisme de la part des agriculteurs envers la robotique qui peut leur paraître parfois trop sophistiquée, peu fiable, difficile à manipuler et à entretenir.

Plutôt que de « robot », nous préférons parler de « machine de récolte ». Contrairement aux machines qui sont déjà sorties sur le marché, nous avons souhaité proposer un outil plus petit qui soit donc moins cher et privilégiant la qualité à la vitesse. Notre machine fait 4m de long, 2,5m de large, 2,5m de haut et pèse 3,5T. On assume pleinement cette volonté de préférer s’arrêter pour récolter l’asperge, car le cas contraire nécessite une robotique beaucoup plus complexe et donc forcément moins fiable. C’est aussi une façon de garantir une récolte de qualité. En s’arrêtant, l’outil est capable de récolter les asperges en un seul coup, ce qui n’est généralement pas possible à la main. Il permet également de récolter l’asperge sans la pincer ni toucher le turion, ce qui permet là encore de garantir la qualité du produit récolté. Par ailleurs, nous avons développé et breveté un outil qui est capable de récolter toutes les asperges, même celles qui sont un peu tordues. Ce qui engendre beaucoup moins d’écart de production à la récolte ».

La machine est adaptée à des surfaces de production plus modérées allant de 2 à 4ha. Nous préférons par ailleurs vendre plusieurs petites machines plutôt qu’une seule, ce qui a l’avantage de s’adapter à toutes les surfaces de production et au producteur de ne pas se retrouver coincé si l’une des machines tombe en panne ».

Un outil autonome basé sur une détection précise grâce à l’IA
L’AsperCut, autonome sur la butte d’asperges à récolter, repère les asperges grâce à un système de détection en 3D basé sur l’intelligence artificielle et qui permet un positionnement de précision de l’outil : « Nous sommes à un croisement où les techniques ont beaucoup évolué. Avant, les caméras et ordinateurs étaient inaccessibles, les tarifs aujourd’hui ont beaucoup diminué ce qui nous a permis d’intégrer cette technologie à notre machine. Pour ce qui est de son autonomie, le tout électrique aurait représenté une trop grosse rupture. Or, nous ne voulons pas être trop disruptifs et apporter en priorité une solution pour la récolte. La machine avance toute seule, elle détecte les asperges, s’arrête pour les récolter et les met en caisse. Lorsqu’elle a fini un rang, elle s’arrête pour qu’un opérateur prenne les caisses et la positionne sur un nouveau rang d’asperge pour relancer le cycle de récolte, ce qui permet de ne pas laisser les asperges trop longtemps dans les caisses une fois récoltées. Il s’agit d’une machine hybride basée sur une alimentation électrique à laquelle nous avons ajouté un groupe électrogène qui permet de garantir son autonomie à 100 % ».

Un outil qui s’adapte à la récolte d’asperges blanches et de vertes
Si Sylektis s’est d’abord attelé à développer une machine de récolte d’asperges blanches, l’entreprise a souhaité aller plus loin encore avec la création d’un robot de récolte d’asperge verte : « L’idée est d’avoir une plateforme de récolte robotique sur laquelle on peut positionner jusqu’à deux robots de récolte. Un robot d’asperges blanches à l’avant de la machine et un de vertes à l’arrière, ou même deux de blanches ou deux de vertes pour ceux qui souhaitent augmenter la capacité de récolte. Concernant la mise au point du robot de récolte d’asperges vertes, nous nous travaillons avec notre partenaire japonais Fanuc, leader mondial des robots industriels ».

Apporter une solution compétitive à la pénurie de main d’œuvre
« Aujourd’hui, la vraie problématique que rencontre le monde agricole est celle de la main d’œuvre. La récolte est le seul acte dans les champs qui se fait encore manuellement, contrairement au désherbage et au travail du sol par exemple. Mais le problème, c’est que nous n’avons plus de bras. Ce sont des métiers difficiles et ingrats, dont les gens se détournent de plus en plus. La récolte étant aussi l’étape qui apporte le plus de valeur ajoutée, l’AsperCut a un argument solide en termes de retour sur investissement. En termes de prix de vente, la machine permet de récolter à 1 euro/kilo. Avec Maxime Pallin, agriculteur dans le Médoc en France chez qui nous testons notre prototype depuis 3 ans, nous avons défini les objectifs à atteindre pour avoir une solution répondant aux enjeux techniques et économiques. Cette saison 2025 nous permet de valider l’atteinte de ces objectifs et le démarrage de la commercialisation de l’AsperCut ».

Une solution autonome pour augmenter la capacité de production locale et limiter les importations
Bien que le coût de la récolte soit un sujet important, il n’en demeure pas pour autant le sujet principal : « L’objectif premier n’est pas de proposer une solution moins onéreuse qu’en faisant appel à des saisonniers. Mais d’être compétitif et d’apporter une solution à la pénurie de main d’œuvre, de fournir aux agriculteurs la possibilité de récolter. Avec 50 % d’asperges importées beaucoup nous disent qu’ils veulent récolter plus et augmenter les capacités de production, mais qu’ils n’ont pas les moyens humains de le faire. Avec l’AsperCut, nous voulons offrir aux producteurs la capacité d’être autonome sur une production locale. Une démarche en somme plus vertueuse en termes d’autonomie, qui minimise les importations, aboutit à un meilleur impact environnemental et donne une visibilité pérenne de l’investissement sur la culture. Avec l’AsperCut, on ne se posera plus la question de savoir si on arrivera à trouver de la main-d’œuvre sur 10 ans, longévité d’une aspergeraie. C’est aussi en ce sens que nous voyons à travers l’AsperCut une innovation de rupture ».

L’ambition d’accompagner les agriculteurs français et au-delà des frontières dans cette transition
A l’aube de l’industrialisation de l’AsperCut, Wilfried Garrigue et Stéphane Abraham abordent la suite de l’aventure avec confiance et beaucoup d’ambition : « Nous sommes les premiers à avoir développé une machine de récolte conçue et fabriquée en France et nous en sommes fiers. Nous bénéficions de France Relance 2030 qui nous aide depuis le début du projet et sommes dans une phase de levée de fonds pour avoir les ressources suffisantes pour se lancer dans l’industrialisation des machines, que nous aimerions commencer à vendre cette année afin d’être en mesure de livrer la première présérie en 2026. Nos machines seront vendues par des distributeurs de tracteurs locaux pour faciliter leur maintenance et assurer leur longévité. Les problématiques de main d’œuvre ne concernant pas uniquement la France, nous avons l’ambition de proposer notre machine en Europe et même au-delà de ses frontières. Nous pensons même à l’adapter à d’autres filières qui font face aux mêmes problématiques comme la récolte de raisins. La filière agricole est en danger, si on ne peut plus récolter, on va tuer notre agriculture au profit d’importation de produits étrangers. Nous sommes convaincus que l’AsperCut est une réponse pertinente au problème et sommes très déterminés à accompagner les agriculteurs dans cette transition ».

Pour plus d’informations :
Wilfried Garrigue
Sylektis
wilfried.garrigue@sylektis.com

 

Walter Gubbels (Pays-Bas) : « Le pari de l’asperge de serre a porté ses fruits cette année » par FreshPlaza

Walter Gubbels (Pays-Bas) :

« Le pari de l’asperge de serre a porté ses fruits cette année »

Au début du mois d’avril, le producteur d’asperges néerlandais Walter Gubbels a fait le bilan d’un début de saison fantastique pour les asperges de serre. « Nous avons fait un gros pari en misant sur la serre, mais nous avons commencé tôt dans notre serre de deux hectares et nous avons vraiment poussé fort. Cette année, cela a porté ses fruits ; les prix sont excellents », déclare-t-il.

Walter Gubbels

Cette saison est terminée et les mini-tunnels tournent à plein régime. Walter ne craint pas une baisse des prix. « Nous pensions que les prix de l’année dernière étaient bons, mais il semble qu’ils peuvent encore s’améliorer. Et avec les fêtes qui se profilent à l’horizon, les prix ne baisseront certainement pas. » C’est pourquoi il n’a ouvert son magasin que le week-end du 5 avril. « D’habitude, il est ouvert plus tôt, mais les prix de plus de 20 euros ne justifiaient pas la vente d’asperges dans le magasin. Nous avons tout vendu par l’intermédiaire de The Greenery », explique M. Walter.

Il doute qu’une offre abondante soit bientôt disponible. « L’année dernière, des champs entiers ont été inondés. Cela a entraîné une mauvaise saison de croissance, et même les grandes parcelles n’ont produit que des rendements modérés. La production totale sera donc nettement inférieure. La variété Prius, en particulier, s’est avérée totalement incapable de résister aux inondations. La différence avec cette année est sans précédent. L’année dernière, la pluie avait fait beaucoup de dégâts ; cette année, c’est exactement le contraire. Tout le monde irrigue.

Pas de pénurie de personnel
Gubbels n’a pas non plus de problème de pénurie de personnel. « Le salaire minimum a augmenté, ce qui attire les gens. Les Polonais veulent venir récolter les asperges. Dernièrement, l’industrie automobile allemande a fait une forte concurrence en offrant des emplois à plus long terme. Mais l’économie allemande stagne terriblement, si bien que tous ces travailleurs reviennent », explique-t-il.

« La demande est également bonne. La production totale d’asperges en Europe diminue alors que la demande ne fait qu’augmenter. La force de l’asperge reste qu’il s’agit d’un produit saisonnier avec lequel les détaillants et l’industrie hôtelière aiment travailler. Si j’étais un jeune entrepreneur, je me lancerais à corps perdu. Mais je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire. C’est coûteux. Un bon sol à lui seul est extrêmement coûteux et difficile à trouver ».

Walter se concentre principalement sur les asperges blanches. « Nous cultivons encore une petite quantité d’asperges violettes, mais plus d’asperges vertes. Nous avions de grands espoirs dans ce domaine, mais nous ne pouvons tout simplement pas concurrencer les asperges vertes importées à bas prix. La vente d’asperges blanches est plus rentable. Le 7 avril, les asperges blanches se sont vendues à environ 12 euros. C’est déjà moins que la semaine dernière », conclut-il.

Cet article a été publié dans le Primeur de mai 2025. Cliquez ici pour accéder à l’intégralité de l’édition

Pour plus d’informations
Aspergekwekerij Gubbels
gubbels-asperges@hetnet.nl
www.gubbels-asperges.nl

 

Au début du mois d’avril, le producteur d’asperges néerlandais Walter Gubbels a fait le bilan d’un début de saison fantastique pour les asperges de serre. « Nous avons fait un gros pari en misant sur la serre, mais nous avons commencé tôt dans notre serre de deux hectares et nous avons vraiment poussé fort. Cette année, cela a porté ses fruits ; les prix sont excellents », déclare-t-il.

Walter Gubbels

Cette saison est terminée et les mini-tunnels tournent à plein régime. Walter ne craint pas une baisse des prix. « Nous pensions que les prix de l’année dernière étaient bons, mais il semble qu’ils peuvent encore s’améliorer. Et avec les fêtes qui se profilent à l’horizon, les prix ne baisseront certainement pas. » C’est pourquoi il n’a ouvert son magasin que le week-end du 5 avril. « D’habitude, il est ouvert plus tôt, mais les prix de plus de 20 euros ne justifiaient pas la vente d’asperges dans le magasin. Nous avons tout vendu par l’intermédiaire de The Greenery », explique M. Walter.

Il doute qu’une offre abondante soit bientôt disponible. « L’année dernière, des champs entiers ont été inondés. Cela a entraîné une mauvaise saison de croissance, et même les grandes parcelles n’ont produit que des rendements modérés. La production totale sera donc nettement inférieure. La variété Prius, en particulier, s’est avérée totalement incapable de résister aux inondations. La différence avec cette année est sans précédent. L’année dernière, la pluie avait fait beaucoup de dégâts ; cette année, c’est exactement le contraire. Tout le monde irrigue.

Pas de pénurie de personnel
Gubbels n’a pas non plus de problème de pénurie de personnel. « Le salaire minimum a augmenté, ce qui attire les gens. Les Polonais veulent venir récolter les asperges. Dernièrement, l’industrie automobile allemande a fait une forte concurrence en offrant des emplois à plus long terme. Mais l’économie allemande stagne terriblement, si bien que tous ces travailleurs reviennent », explique-t-il.

« La demande est également bonne. La production totale d’asperges en Europe diminue alors que la demande ne fait qu’augmenter. La force de l’asperge reste qu’il s’agit d’un produit saisonnier avec lequel les détaillants et l’industrie hôtelière aiment travailler. Si j’étais un jeune entrepreneur, je me lancerais à corps perdu. Mais je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire. C’est coûteux. Un bon sol à lui seul est extrêmement coûteux et difficile à trouver ».

Walter se concentre principalement sur les asperges blanches. « Nous cultivons encore une petite quantité d’asperges violettes, mais plus d’asperges vertes. Nous avions de grands espoirs dans ce domaine, mais nous ne pouvons tout simplement pas concurrencer les asperges vertes importées à bas prix. La vente d’asperges blanches est plus rentable. Le 7 avril, les asperges blanches se sont vendues à environ 12 euros. C’est déjà moins que la semaine dernière », conclut-il.

Cet article a été publié dans le Primeur de mai 2025. Cliquez ici pour accéder à l’intégralité de l’édition

Pour plus d’informations
Aspergekwekerij Gubbels
gubbels-asperges@hetnet.nl
www.gubbels-asperges.nl

 

Technique de banderolage pour asperges développée par ATS-Tanner AG par FreshPlaza

Technique de banderolage pour asperges développée par ATS-Tanner AG

« La banderole réduit la quantité de matériau utilisée tout en valorisant la marque »

Depuis 2018, Tanner & Co. AG collabore avec des producteurs suisses d’asperges destinées à la grande distribution. L’objectif de ce partenariat est de proposer une alternative à la fois écologique et commerciale aux méthodes d’emballage traditionnelles. À la place du film rétractable, des barquettes transparentes ou des élastiques, une large bande est désormais utilisée. Celle-ci combine fonctionnalité et esthétique.

Denis Nunes, chef d’équipe des ventes, explique pourquoi cette solution convient particulièrement bien aux asperges et autres légumes à tiges : « La banderole permet une réduction significative de la quantité de matériau utilisé, tout en offrant une vaste surface pour mettre en avant la marque et fournir des informations sur le produit », précise-t-il. « Des élastiques fins sont encore utilisés dans certains cas pour maintenir les tiges entre elles, mais la bande de 100 mm de large joue aujourd’hui un rôle central dans la communication au point de vente », ajoute M. Nunes. Outre les asperges, d’autres fruits et légumes peuvent également être banderolés, des bananes aux courgettes, en passant par les barquettes en carton pour les pommes.

Asperges banderolées pour la grande distribution suisse

« Selon les préférences du client, nous utilisons des bandes en papier ou en film, entièrement pré-imprimées, par exemple avec des indications d’origine, des logos ou des messages publicitaires. Des données variables comme les codes EAN, numéros de lot ou dates de péremption peuvent également être ajoutées au moment de l’emballage grâce à l’impression par transfert thermique. Le design est élaboré en étroite collaboration avec le client. »

Des machines d’emballage performantes
Le modèle le plus couramment utilisé pour les asperges est l’US-2100, capable d’atteindre jusqu’à 30 cycles par minute. M. Nunes souligne : « C’est un atout majeur par rapport à l’emballage manuel, surtout en haute saison. Les machines sont particulièrement efficaces lorsque les tiges ont un diamètre similaire, ce qui garantit un positionnement homogène des éléments imprimés. Même en cas de longueurs ou de poids inhabituels, la technologie reste flexible, et les systèmes peuvent être facilement intégrés aux lignes d’emballage existantes. Les réglages précis et variés des banderoleuses ATS assurent une fixation optimale des bandes, maintenant solidement les bottes sans abîmer les asperges. Nos machines, développées et fabriquées en Suisse, répondent aux plus hauts standards de qualité. Elles sont extrêmement fiables, nécessitent peu d’entretien et sont économes en énergie. »

Courgettes banderolées

TruePaper : la bande de papier innovante
TruePaper est une innovation phare d’ATS Tanner : il s’agit d’une bande en papier scellée par ultrasons ou par thermoscellage. Elle est composée soit de fibres vierges, soit d’au moins 50 % de matériaux recyclés. Elle est certifiée pour le contact direct avec les aliments et peut être entièrement recyclée dans la filière papier. « Grâce à un nouveau revêtement à base d’eau, presque tous les papiers appropriés peuvent être transformés en TruePaper », conclut M. Nunes.

Pour plus d’informations :
Cornelia Sibold
ATS-Tanner Banding Systems AG
Poststrasse 30
6300 Zoug, Suisse
Tél. : +41 41 710 06 03
c.sibold@ats-tanner.com
www.ats-tanner.com

 

« Notre 25e arracheuse d’asperges est sur le point d’être mise en service, également aux Pays-Bas » par FreshPlaza

Hans Kalter, Christiaens Agro Systems :

« Notre 25e arracheuse d’asperges est sur le point d’être mise en service, également aux Pays-Bas »

Bien que les récolteuses d’asperges non sélectives soient courantes, le marché travaille également sur des machines de récolte d’asperges sélectives. C’est ce qu’affirme Hans Kalter, directeur des ventes chez Christiaens Agro Systems, une entreprise néerlandaise qui conçoit et fabrique des machines pour le traitement des légumes allongés, dont les asperges. « Nous avons déjà introduit 25 de nos récolteuses non sélectives ».

La différence entre les systèmes sélectifs et non sélectifs réside dans leur technique de récolte. Le robot de récolte sélective détecte les asperges individuelles à récolter, les cueille et les place dans des conteneurs. Les machines non sélectives coupent toute la plate-bande en une seule fois. « La machine récolte l’ensemble de la plate-bande, terre et tout, et tamise les asperges. Le lit est reconstruit sous la moissonneuse ».

Meilleure qualité
« Lorsque vous récoltez à la main, vous coupez les turions un par un, vous les retirez et vous remplissez le trou. Mais cet endroit est toujours moins solide que le reste de la plate-bande. Lorsqu’un nouveau turion d’asperge pousse, il emprunte le chemin de moindre résistance et pousse donc vers la partie la moins solide de la plate-bande. Au fur et à mesure que la saison de récolte avance, les asperges deviennent de plus en plus tordues. Ils les vendent en tant que classe II », explique Hans.

« Avec la récolte non sélective, les lits sont reconstruits après que les tiges ont été coupées et la terre enlevée. Vous obtenez ainsi des asperges plus droites pour la prochaine récolte ». Comme la plate-bande d’asperges est également nettoyée, Hans constate que les asperges ont moins de problèmes de rouille.

Capacité
La capacité de la récolteuse est également un facteur important. « La plupart des producteurs veulent récolter les asperges au maximum une fois tous les deux jours, à la main et avec la récolteuse sélective. La température joue un rôle à cet égard : lorsqu’il fait chaud, il faut récolter les asperges plus rapidement et plus fréquemment. On peut modérer quelque peu la température en utilisant le côté blanc du plastique plutôt que le côté noir », explique Hans.

« Mais lorsque la température atteint plus de 30 °C, vous devez récolter les asperges tous les jours pour maintenir leur qualité. Avec la récolte non sélective, vous ne récoltez que quelques jours d’asperges. Cela signifie que cette machine a une grande capacité à l’hectare. Vous pouvez récolter la même parcelle six fois en moyenne. Vous pouvez également l’utiliser pour aplanir une pointe par temps chaud. Ou pour nettoyer le lit lorsque la qualité de l’asperge diminue.

Combinaison
Hans considère donc que les moissonneuses non sélectives offrent des opportunités à plusieurs producteurs. « S’il fait très chaud et que la capacité de la machine de récolte manuelle ou sélective diminue, la récolteuse non sélective peut apporter un certain soulagement. Après l’avoir utilisée, vous pouvez laisser reposer une parcelle jusqu’à dix jours, en fonction des températures, et les producteurs peuvent récolter d’autres parcelles au bon moment », explique-t-il.

Tri préalable
Cependant, la machine non sélective coupe toutes les asperges, ce qui, selon M. Kalter, constitue un avantage ou un inconvénient en fonction de la méthode de vente du producteur. « En général, les prix baissent légèrement dans la deuxième moitié de la saison des asperges. Toutes les asperges sont récoltées de manière sélective ou manuelle, y compris celles de la classe II. Tout cela est mis sur le marché, de sorte que la classe II doit être complétée ».

« Avec la récolteuse non sélective, les asperges se retrouvent sur un tapis roulant où, au maximum, quatre personnes les pré-trient. Dans ce cas, vous pouvez déjà trier certaines qualités dans le champ, ce qui ne vous coûtera rien de plus pour un produit non rentable », souligne Hans. Mais il voit aussi des producteurs qui pourraient gagner beaucoup plus d’argent en vendant leurs asperges de classe II sur les étals des exploitations agricoles retirer toutes ces asperges de la courroie.

Quoi qu’il en soit, selon Hans, la récolteuse non sélective permet d’économiser de la main-d’œuvre. « Il faut 1,5 personne par hectare et par jour pour cueillir à la main les asperges blanches. Pour récolter trois hectares par jour tous les sept jours, il faut environ 30 personnes pour un total de 21 hectares. Avec la récolteuse non sélective, il n’en faut que quatre. Et grâce à l’éclairage, les cultivateurs peuvent l’utiliser pendant plusieurs heures de plus ».

Hans a remarqué que les grands producteurs d’asperges ne sont pas les seuls à utiliser ces machines de récolte non sélectives. « Nous les vendons à des entreprises qui possèdent, par exemple, huit hectares d’asperges. Ces producteurs peuvent alors récolter sans personnel et éviter les problèmes de logement et d’administration. Ils travaillent avec leur propre famille, par exemple, en utilisant la machine pour récolter le matin et en effectuant le tri l’après-midi », conclut-il, ajoutant que cette machine est amortie en deux ans seulement, en fonction de la taille de l’entreprise et de ses ventes.

Cet article a été publié dans le Primeur de mai 2025. Cliquez ici pour le lien vers l’édition complète

Pour plus d’informations
Hans Kalter
Christiaens Agro Systems
Tel : +31 475594869
hka@machiningmatters.com
www.christiaensagro.com