Comment la filière fraise entend renforcer sa compétitivité
Après une campagne globalement satisfaisante, mais néanmoins marquée par des problèmes de plants, des aléas climatiques et des tensions concurrentielles l’AOPn Fraises Framboises de France explique les grandes lignes de son plan stratégique destiné à renforcer la compétitivité de la filière.
Une campagne globalement positive malgré les aléas climatiques Pour la fraise, la saison 2025 est globalement positive pour l’AOPn, bien qu’hétérogène selon les périodes. « La dynamique commerciale a répondu aux attentes sur la majeure partie de la saison malgré certaines périodes qui ont mis les producteurs à l’épreuve ». Fin juin, l’arrivée des fruits d’été a intensifié la concurrence entre fruits en magasins, dans un contexte où la qualité des fraises pâtissait des températures élevées. Après le 15 août, un second épisode de tension est survenu : la canicule a engendré un pic de production face à une consommation en déclin. Cette difficulté à écouler les volumes et à remonter les prix a persisté jusqu’en septembre. « Sinon, les cours ont été bons ce qui a permis de maintenir des prix au même niveau que l’année précédente ». Les volumes consolidés par l’AOPn sont en légère progression par rapport à la précédente campagne (environ 30 000 tonnes) avec plus de 31 500 tonnes entre juillet 2024 et juin 2025 (soit 53% de la production nationale). Une progression qui s’explique notamment par l’augmentation des surfaces de production.
La framboise dresse elle aussi un bilan satisfaisant. La production affiche une hausse d’environ 7 % par rapport à 2024 pour atteindre plus de 1 300 tonnes consolidées par l’AOPn (soit 40% de la production nationale). « La campagne a néanmoins souffert d’un manque de mise en avant dans les enseignes lors des pics de production, notamment fin juillet, ce qui a limité ses débouchés et fait pression sur les prix », note l’association. Certaines enseignes ayant également réorienté leurs achats vers l’import pour des raisons de prix.
Des projets pour renforcer la compétitivité « Nos projets pour l’année à venir autour de l’observation variétale, de la valorisation gustative, ou encore du renforcement des alternatives biologiques, témoignent de notre détermination à préserver l’excellence gustative et l’intégrité des productions de fraises et framboises françaises », indique Emeline Vanespen, Directrice de l’AOPn Fraises Framboises de France. Car en 2026, l’AOPn prévoit plusieurs chantiers structurants pour renforcer la performance et la différenciation des productions françaises. Le premier concerne le lancement de son réseau national d’observation variétale, destiné à mieux comprendre le comportement des variétés dans différentes conditions de culture et à orienter les choix variétaux futurs. 20 variétés à tester ont été sélectionnées. Le maintien de la Gariguette, réintégrée au Catalogue Officiel en mai dernier, commence également à produire ses effets : certains pépiniéristes ont déjà pu se procurer du matériel végétal issu des souches de maintenance de l’AOPn Fraises Framboises de France. Sur le plan gustatif la filière prévoit aussi de poursuivre en 2026 des tests hédoniques sur des variétés initiées cette année. « Ces analyses gustatives menées auprès d’un panel de consommateurs, visent à classer les variétés selon leur goût afin d’orienter les futures productions en fonction des résultats ».
Les travaux pour la protection des cultures se poursuivent également, notamment face à l’arrêt d’un produit pivot dans la lutte contre les pucerons (spirotétramat). L’Association veut ainsi étendre les lâchers de parasitoïdes de pucerons issus de ses élevages à un plus grand nombre de serres. Les tests menés dans le Lot-et-Garonne et en Bretagne ont montré des résultats « très encourageants ».
Concernant la framboise, « une réflexion sera engagée en 2026 afin de définir des critères de différenciation face aux produits importés ».
Le Pérou prévoit une croissance de 10 % de ses exportations agroalimentaires d’ici 2025
Au cours des deux dernières décennies, le Pérou s’est imposé comme un acteur majeur sur la scène agricole internationale, se positionnant parmi les principaux exportateurs mondiaux de produits tels que les asperges, les myrtilles, les avocats et les raisins de table. Cette croissance a non seulement fait des exportations agricoles la deuxième source de revenus du pays après l’exploitation minière, mais elle a également contribué de manière significative à l’emploi national, en touchant près d’un quart de la population.
Diversité géographique et climatique : le grand avantage du Pérou L’un des principaux atouts du Pérou est sa diversité naturelle. Avec jusqu’à 38 types de climats différents sur l’ensemble de son territoire, le pays peut produire des denrées alimentaires tout au long de l’année. Cette capacité lui confère un avantage comparatif par rapport à d’autres pays qui dépendent de saisons plus marquées.
Géographiquement, le Pérou est divisé en trois régions : la Côte, les Hauts Plateaux et la Jungle. La côte péruvienne, bien qu’étant une région essentiellement désertique, concentre environ 60 % de la population – principalement urbaine – et a réussi à développer une agriculture à haute valeur ajoutée grâce à l’utilisation extensive de systèmes d’irrigation technicisés. Cela a permis la production de cultures destinées à l’exportation telles que le raisin de table, l’avocat, la mangue, les myrtilles, l’asperge, l’artichaut, l’oignon et le poivron, en particulier dans les mains de grandes agro-industries. Il convient de mentionner que la côte nord, et dans une moindre mesure la côte centrale, est vulnérable au phénomène côtier El Niño, qui apporte périodiquement des pluies abondantes et parfois dévastatrices.
En revanche, les hautes terres abritent 26 % de la population nationale, avec une prédominance de petits agriculteurs exploitant des parcelles de moins de cinq hectares. Ces producteurs se concentrent sur le marché intérieur et cultivent des produits traditionnels tels que les pommes de terre, le maïs, le quinoa, les choux, les carottes et les tomates. Toutefois, certaines régions andines produisent également des cultures plus commerciales, telles que l’avocat, et des cultures telles que la cerise sont en cours d’expérimentation.
La jungle, qui représente 60 % du territoire national, n’abrite que 14 % de la population. L’agriculture de subsistance y prédomine, bien que la production commerciale de café, de cacao, de bananes, de gingembre et de curcuma ait augmenté ces dernières années.
Structure agricole et défis pour les petits exploitants La plupart des produits agro-exportés du Pérou – tels que l’avocat, la mangue, la banane, les agrumes, les asperges, les poivrons, les artichauts, les oignons, le gingembre et le curcuma – sont cultivés par de petits producteurs, une configuration en partie favorisée par la réforme agraire des années 1970 et la fragmentation subséquente des terres par voie d’héritage. Les petites exploitations sont nombreuses dans certaines zones de la côte et dans l’ensemble des hauts plateaux et de la jungle.
Cette atomisation des terres crée des obstacles à une commercialisation efficace, en raison d’un manque d’organisation, d’infrastructure, de normalisation et d’accès à la technologie. Pour surmonter ces obstacles, plusieurs entreprises exportatrices misent sur l’intégration des petits producteurs par la formation, la fourniture d’intrants et le regroupement des volumes de production.
En revanche, les cultures telles que les raisins et les myrtilles sont principalement cultivées sur de grandes extensions gérées par des entreprises agro-industrielles, ce qui facilite la standardisation, le respect des normes phytosanitaires internationales et l’accès direct aux marchés mondiaux.
Chiffres de croissance : les exportations agroalimentaires en voie d’atteindre 14 milliards de dollars Selon les projections de la Ministre du Commerce Extérieur et du Tourisme, Teresa Mera, les agro-exportations péruviennes dépasseront les 14 milliards de dollars en 2025, ce qui représentera une croissance de 10 % par rapport à l’année précédente. Ce dynamisme se concentre principalement dans les régions côtières, Ica, La Libertad, Piura et Lambayeque représentant plus de 80 % des exportations totales.
Top 5 des agro-exportations péruviennes (2024)
1. Myrtilles Avec plus de 20 000 hectares plantés, le Pérou est le premier exportateur mondial de myrtilles, devant les États-Unis et le Maroc, qui occupent les deuxième et troisième places avec des expéditions 6 fois inférieures à celles du Pérou. En 2024, il a exporté 325 846 tonnes pour une valeur de 2 269 millions de dollars. La Libertad et Lambayeque représentent plus de 75 % de la production. La saison des récoltes commence généralement en juin, atteignant les volumes d’exportation les plus élevés en septembre et octobre et se terminant en mars de l’année suivante. Les États-Unis sont la principale destination, absorbant 57 % des expéditions, suivis par l’Union européenne (22 %), la Chine et Hong Kong.
2. Raisin de table Le Pérou est également en tête des exportations de raisin, avec 558 063 tonnes expédiées en 2024, pour une valeur de 1 705 millions de dollars, devant le Chili (529 470 t) et la Chine (483 373 t en 2023). La récolte commence en septembre et dure jusqu’en avril de l’année suivante, le plus grand volume d’expéditions à l’étranger se situant en décembre et janvier. Ica et Piura représentent plus de 80 % de la production. Les principaux marchés sont les États-Unis (47 %), l’Union européenne (17 %) et l’Asie (13 %). La superficie cultivée dépasse les 22 000 hectares.
3. Les avocats Avec environ 35 000 hectares cultivés dans tout le pays, notamment à Lambayeque, La Libertad, Lima et Ica, le Pérou a exporté 570 457 tonnes en 2024, pour une valeur de 1 247 millions de dollars. Il est le deuxième exportateur mondial, après le Mexique (1 1220 918 t) et devant Israël (151 374 t en 2023). Les exportations ont lieu pratiquement toute l’année, mais la plupart des expéditions à l’étranger ont lieu entre mars et septembre. L’UE est le principal acheteur d’avocats péruviens (51,8 %), suivie des États-Unis (13,9 %).
4. Asperges Le Pérou a la capacité unique de produire des asperges tout au long de l’année. En 2024, il a exporté 96 731 tonnes (406 millions de dollars). Il est le deuxième exportateur mondial, derrière le Mexique (129 837 t) et devant les Etats-Unis (42 873 t en 2023). La Libertad est en tête de la production nationale avec 50 %. La superficie est d’environ 28 000 hectares.
5. Mangues Principalement concentrées à Piura (65 %), les mangues péruviennes sont exportées entre octobre et avril. En 2024, 177 903 tonnes ont été expédiées pour 317 millions de dollars, faisant du Pérou le quatrième exportateur mondial, derrière le Mexique (461 766 t), la Thaïlande (377 351 t) et le Brésil (266 575 t en 2023). La superficie cultivée est de 42 000 hectares.
En 2024, le Pérou a exporté 195 032 t d’agrumes pour une valeur de 255 millions de dollars, tandis que les exportations de paprika séché ont atteint 34 400 t et généré 130 millions de dollars. Les oignons frais ou réfrigérés ont exporté 308 368 tonnes, avec des revenus de 127 millions de dollars. Les artichauts préparés ou conservés se sont élevés à 43 445 tonnes et ont rapporté 120 millions de dollars, et les bananes, principalement biologiques, ont atteint 150 760 tonnes pour une valeur de 115 millions de dollars. Enfin, le gingembre a atteint 47 793 t exportées, pour une valeur de 104 millions de dollars, malgré la récente baisse des volumes. Ensemble, ces 11 produits représentent 53 % des exportations agroalimentaires péruviennes. Outre ces produits, le café (8,6 %) et le cacao (5,8 %) restent des acteurs importants du panier agro-exportateur.
Destinations internationales et logistique portuaire Les principales destinations des agro-exportations péruviennes sont les suivantes : États-Unis (34,7 %), Pays-Bas (14,8 %), Espagne (6,4 %), Royaume-Uni (3,7 %), Chili et Mexique (3,5 % chacun), Équateur (3,1 %), Allemagne, Chine et Canada (entre 2,4 % et 2,6 %). Par région : Les États-Unis et le Canada absorbent 37,1 %, l’Europe 33,2 %, l’Amérique latine 17,2 % et l’Asie 10,1 %.
Les principaux ports de départ en 2024 sont Callao (39 %), Paita (Piura ; 19,4 %), Salaverry (La Libertad ; 14,1 %), Pisco (Ica ; 11,6 %) et Chiclayo (Lambayeque ; 4,7 %). Une attention particulière doit être accordée au port de Chancay (0,5 % en 2024), qui se profile comme un point clé pour renforcer la connexion avec le marché asiatique, où la demande de fruits péruviens croît rapidement.
Expansion future : investissements et nouveaux projets agricoles L’agence publique Proinversión a identifié un grand potentiel d’expansion de l’agriculture moderne dans le pays. Elle estime que, grâce à des partenariats public-privé (PPP), quelque 250 000 nouveaux hectares pourraient être mis en culture, ce qui représenterait un investissement de plus de 4,3 milliards de dollars. Cela permettrait de doubler la zone d’agro-exportation actuelle, qui est actuellement d’environ 250 000 hectares. Le développement des projets agricoles devrait être entre les mains de grandes entreprises agroalimentaires.
Les projets les plus importants sont les suivants Chavimochic III Etapa (La Libertad ; ~111 000 ha), Majes Siguas II Etapa (Arequipa ; ~38 500 ha), Chinecas (Ancash ; ~83 000 ha) et Chancay-Lambayeque (Lambayeque ; ~20 000 ha). De plus, l’inclusion de 168 000 ha supplémentaires est en cours d’évaluation dans le cadre de projets tels que Olmos II (Lambayeque), Pampas Verdes (Ayacucho), Alto Piura et Chira (Piura).
*Les données fournies dans cet article proviennent du Ministère du Développement Agraire et de l’Irrigation (Midagri), du Ministère du Commerce Extérieur et du Tourisme (Mincetur), de la Surintendance Nationale des Douanes et de l’Administration Fiscale (Sunat), de l’Institut National de la Statistique et de l’Informatique (Inei) et de Faostat.
Autorisation exceptionnelle pour utiliser de l’extrait d’ail comme nématicide dans les cultures de fraises à Huelva
Le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation a accordé une autorisation exceptionnelle pour la commercialisation et l’utilisation de produits phytopharmaceutiques formulés avec de l’extrait d’ail à 100 % [SC] P/V comme nématicide dans la culture de fraises à Huelva.
Cette mesure répond au besoin de désinfection du sol dans la production de fraises en Andalousie, où la surface disponible est limitée et où les infrastructures ne peuvent pas être facilement déplacées entre les parcelles. Les organismes à combattre sont principalement des nématodes et des champignons, dont la présence rend indispensable l’utilisation de traitements spécifiques pour assurer la viabilité de la culture. La demande a été présentée par la Direction Générale de l’Agriculture et de l’Élevage du Gouvernement Régional d’Andalousie, compte tenu de l’absence d’alternatives efficaces contre ces organismes.
L’autorisation sera valable jusqu’au 11 février 2026 et permet l’utilisation de ces produits phytosanitaires de manière contrôlée et limitée, exclusivement à Huelva. Seuls les agriculteurs et les professionnels formés pourront appliquer les traitements, sous la supervision des autorités régionales.
Selon la résolution ministérielle, jusqu’à six applications par saison sont autorisées, avec un intervalle minimum de dix jours entre les traitements, à raison de quatre litres par hectare, appliqués directement sur le sol par irrigation au goutte-à-goutte, manuellement ou à l’aide d’autres systèmes. Le volume d’eau recommandé varie entre 1 000 et 30 000 litres par hectare, sans période de sécurité spécifique pour cette utilisation.
Actuellement, environ 63 % des parcelles de fraises à Huelva sont infestées par des nématodes phytoparasites, selon les données de Miguel Talavera de l’IFAPA. Malgré l’utilisation généralisée de désinfectants chimiques, on estime que ces nématodes causent une perte annuelle moyenne de 6 % de la récolte.
Parmi les nématodes les plus fréquents figurent Meloidogyne hapla, le principal phytoparasite de la fraise à Huelva ; Pratylenchus penetrans, présent dans 20 % des parcelles et qui peut s’associer à des champignons du sol augmentant la gravité de certaines maladies ; et les espèces Hemicycliophora, qui affectent la culture précocement lorsque les densités d’inoculum sont élevées. La prévalence des nématodes phytoparasites et les pertes qu’ils causent ont augmenté suite aux restrictions d’utilisation des nématicides.
« Début précoce de la saison des fraises égyptiennes, marché des fraises néerlandaises et belges sous pression »
« La récolte d’automne de fraises de serre a été très calme jusqu’à présent, avec des volumes égaux ou inférieurs aux prévisions et des prix satisfaisants. Le temps exceptionnellement chaud de ces derniers jours, avec 18 °C dans le Limbourg, a stimulé l’offre cette semaine. Nous constatons une offre exceptionnellement élevée dans les différents marchés cadrans en Belgique et aux Pays-Bas. Cette situation, combinée à des prix de vente au détail élevés, a entraîné une baisse des prix dans le commerce de jour au cours des derniers jours. Alors que les prix au cadran étaient de 8-9 €/kg la semaine dernière, ils étaient de 4-5 une semaine plus tard », explique Sjraar Hulsman.
« Chez Frankort and Koning, nous avons la chance de disposer d’une large base de clients dans toute l’Europe, que nous pouvons activer sans problème. La qualité est bonne, nous sommes flexibles en matière d’emballage et, même dans ce marché plus difficile, nous pouvons donc faire face à l’offre plus importante de nos propres producteurs, mais aussi aux excédents des enchères. Sur les différents marchés, nous observons une certaine action à court terme, le temps plus frais de la semaine prochaine inhibera à nouveau l’offre et les volumes de cette semaine ont disparu, ce qui devrait rééquilibrer l’offre et la demande, avec de meilleurs prix. »
Saison égyptienne précoce « La saison des fraises égyptiennes a officiellement commencé aujourd’hui. Plus tôt que l’année dernière, ce qui nous permet d’approvisionner nos clients européens en fraises fraîches, de haute qualité et de bonne teneur Brix pendant encore plus longtemps. En travaillant en étroite collaboration avec des producteurs sélectionnés en Égypte, nous garantissons un approvisionnement stable, une qualité constante et une fraîcheur optimale, adaptés aux besoins des détaillants, des grossistes et des services alimentaires. Les fraises sont cultivées dans la vallée fertile du Nil, dans des conditions climatiques idéales, à l’aide de techniques de culture modernes et de contrôles de qualité stricts. Cela donne des fraises d’une saveur excellente, d’une apparence uniforme et d’une longue durée de conservation. »
« Le fret aérien quotidien en provenance d’Égypte garantit une fraîcheur maximale et une disponibilité rapide au sein de notre réseau de distribution européen. De la récolte à la livraison, chaque étape est soigneusement gérée pour garantir la qualité, l’efficacité et la continuité. Depuis l’année dernière, nous avons commencé à équiper toutes les palettes de couvertures thermiques pour éviter les fluctuations de température pendant le transport de l’Égypte aux Pays-Bas. Pour les détaillants, cela signifie une disponibilité fiable et un produit de qualité supérieure attrayant dans les rayons. Le commerce de détail, de gros et le secteur de la restauration et de services alimentaires bénéficient de volumes flexibles, de spécifications constantes et d’une présentation uniforme des produits. »
« En 40 ans, je n’ai jamais vu une variété de fraise avec un tel potentiel ! »
Cela fait 3 ans que la fraise Kara® a fait son entrée sur le marché français, avec une année 2025 qui marque sa première grosse saison de production. Une année importante pour la variété, révélant un intérêt manifeste du marché français pour cette fraise. Cette nouvelle variété club d’origine italienne pleine de promesses fut présentée lors du dernier salon IAD à Bordeaux par Jean-Michel Bourrousse de l’entreprise Sedima (diffuseur de Tray-plants et mini Tray-plants de cette variété).
Une variété club à haut potentiel de production Produite sous licence, Kara® est réservée aux membres du club Délices Rouges, un réseau de producteurs agréés. Deux entités françaises détiennent actuellement la licence : l’une – à la fois producteur et metteur en marché – dans le sud-est et l’autre, metteur en marché dans le sud-ouest.
« Les producteurs indépendants peuvent toutefois, s’ils le souhaitent, faire une demande au club pour obtenir l’autorisation de la cultiver », précise Jean-Michel Bourrousse.
Variété remontante, la plantation de Kara® s’effectue dans le sud-est en décembre-janvier, pour une récolte dès avril. « Il s’agit d’une variété à haut potentiel de production. Sur le premier jet, à partir d’un tray-plant on approche les 700 à 800 grammes à la récolte par plant et sur le second on peut dépasser les 1,2 kilos (poids cumulé). Sachant que la production peut se poursuivre jusqu’aux premières gelées ».
Une variété résistante dotée d’une longue conservation Mais si cette variété nourrit beaucoup d’espoirs, c’est parce que Kara® présente d’autres atouts qui la rendent particulièrement compétitive : « Il s’agit d’une variété avec une excellente tolérance à l’oïdium et une moindre sensibilité à la drosophile que la plupart des autres variétés du marché, ce qui permet de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires. Elle présente des fruits d’un beau calibre et bien rouges. Mais son plus gros atout réside dans sa capacité de conservation, qui peut dépasser les 8 jours. C’est une fraise qui tient et qui garde une bonne fermeté même en été lorsque les températures sont élevées. Un avantage qui engendre moins de perte à la fois pour le producteur, le metteur en marché et le consommateur ».
Mais pour pouvoir amener Kara® à exprimer pleinement son potentiel, un certain savoir-faire est nécessaire. « Kara®, c’est un peu la Ferrari de la fraise. Les résultats peuvent être impressionnants, mais il faut que le pilote soit bon ! Alors une fois que le producteur a compris comment révéler la quintessence de la variété, le résultat est à la hauteur des efforts investis ».
« En quarante ans de carrière dans la fraise, je n’ai jamais vu une variété cumulant autant d’atouts : Rendement, présentation, conservation avec des qualités gustatives variant du correct à très bon ».
Pour plus d’informations : Jean-Michel Bourrousse Sedima 100 chemin de Baulac 47320 BOURRAN Tél. : +33 (0)5 53 88 36 00 Date de publication: lun. 17 nov. 2025
SSE pour le développement de la culture des asperges et des baies et de l’expoSE/expoDirect à venir
« Dans la culture allemande des asperges, de nouvelles plantations sont à prévoir »
Au total, 424 exposants de 16 pays participent à l’expoSE & expoDirekt de cette année à Karlsruhe et plus de 5 000 visiteurs de plus de 30 pays devraient y assister. Selon l’organisateur VSSE, le nombre d’exposants s’est rétabli et stabilisé depuis Corona. La portée internationale du duo de foires commerciales n’a pas non plus été augmentée. Cela démontre l’augmentation attendue des exposants internationaux d’environ 4%. « Surtout de Belgique, de France, d’Italie, de Pologne et de Suisse, plus d’exposants sont représentés cette année que l’année précédente. Du côté des visiteurs, nous observons une forte augmentation de la Belgique, de la Grèce, de l’Italie, des Pays-Bas et de la Pologne », explique le porte-parole de VSSE, Simon Schumacher, sur demande.
La gamme de produits proposée par le duo de salons a toujours été adaptée aux besoins changeants de l’industrie. Schumacher: « Nous avons intégré le sujet des fruits de pierre dans le spectre de l’exposition et le programme de soutien, car certaines entreprises, en particulier les spécialistes du marketing direct, par exemple, cultivent des cerises ou des prunes afin d’élargir leur segment et d’être attrayants pour les clients, même à la fin de la saison des fraises. Nos exposants de longue date depuis le tout début sont également positivement opposés au développement, car il apporte enfin des réponses aux besoins du marché. »
Le PDG de VSSE, Simon Schumacher, avec Britta Wirtz et Oliver Brück de Messe Karlsruhe.
La mécanisation, l’automatisation et la digitalisation caractérisent le secteur Après quelques années difficiles, l’industrie des asperges et des baies est une fois de plus désireuse d’innover et d’investir, note Schumacher au niveau de l’enregistrement record pour le Prix de l’innovation (37 soumissions). « En général, les exposants continuent de faire face intensivement aux défis omniprésents de l’industrie: la nouvelle augmentation du salaire minimum, la pénurie continue de personnel, en particulier dans les ventes, ainsi que les extrêmes météorologiques. En particulier, dans le domaine de la mécanisation, de l’automatisation et de la numérisation, on peut voir des innovations qui visent à réduire les coûts de production, à augmenter le personnel et à augmenter les revenus. Un sujet important de l’expoSE de cette année sera les robots dans une grande variété de domaines d’activité: application d’organismes bénéfiques ou d’autres applications, récolte d’asperges, tampon d’asperges sur la bande, préparation d’asperges et machines de pelage. Chez expoDirekt, des systèmes d’achat et de paiement innovants, des distributeurs automatiques pour les magasins agricoles et les spécialistes du marketing direct ainsi que de l’équipement de magasin agricole et des emballages durables peuvent être vus.
Possibilité de commercialisation directe dans les centres urbains En Allemagne, l’intensification de la terre cultivée, la culture protégée et l’incorporation de la robotique se poursuivront, prédit Schumacher. « Les formes de marketing, de marketing direct et ou de marketing via le secteur de la vente au détail alimentaire auront de moins en moins lieu ensemble. Les entreprises choisiront de plus en plus entre les deux. Dans les agglomérations, le marketing direct aura une grande opportunité, avec les entreprises avec des domaines plus vastes, ce sera plus la commercialisation via le commerce de détail alimentaire. Les guerres actuelles ont en partie, mais heureusement pas à grande échelle, un impact sur l’industrie. Pour la foire, cela signifie pas d’exposants ukrainiens et seulement quelques visiteurs d’Ukraine. Pour les fermes en Allemagne, les travailleurs saisonniers d’Ukraine sont éliminés, qui ont cueilli des baies avant le début de la guerre pendant les fêtes de fin d’année.
Équilibre positif de la saison des asperges et des baies 2025 Traditionnellement, Karlsruhe regardera en arrière sur la campagne passée d’asperges et de fraises une dernière fois. Dans les deux domaines, le record de saison est positif, résume Schumacher. « En raison de la météo, 2025 a été une bonne année de fraise avec des fruits aromatiques, des quantités de récolte légèrement inférieures, des prix principalement stables et un grand plaisir de la fraise du côté des consommateurs. Ce n’est que vers la fin de la saison que le temps est devenu pluvieux, ce qui était un défi pour la culture optimale de la fraise » Le porte-parole de VSSE fait référence aux chiffres actuels. Selon l’Agrarmarkt Informations-Gesellschaft (AMI), la demande de fraises allemandes au cours de la saison 2025 était légèrement supérieure à la moyenne. Du début de l’année à la fin juillet 2025, la portée de l’acheteur était légèrement supérieure à la moyenne des années 2020 à 2024. Cela se reflète également dans les quantités d’achat: selon AMI et YouGov, les ménages privés ont acheté 8% de fraises allemandes de plus d’ici la fin de juillet 2025 qu’au cours de la même période par rapport à la moyenne à long terme des années 2020 à 2024.
L’offre et la demande sont également restées en bonne proportion pour les asperges, de sorte qu’elle était une année avec une bonne demande et des prix pour la plupart stables. « La demande d’asperges correspondait à l’offre pendant la majeure partie de la saison. Selon l’Agrarmarkt Informations-Gesellschaft (AMI), les prix de gros étaient généralement supérieurs à ceux de l’année précédente et la moyenne à long terme de 2020 à 2024 en raison de facteurs d’approvisionnement et de coût.
Tendance croissante des asperges vertes et des fraises de la culture protégée Selon les prévisions récentes, les zones de culture dans la plupart des États fédéraux seront encore réduites et les plantes d’asperges seront également plus jeunes en moyenne pour être plus économiques. « Il faut donc s’attendre à de nouvelles plantations. En outre, la culture des asperges vertes augmentera quelque peu en fonction de la demande croissante. Dans le cas des fraises, la terre sera déplacée encore plus loin dans la culture protégée, et les zones de culture en plein air, qui ne sont pas rentables, seront abandonnées. En général, nous sommes bons que les producteurs d’asperges et de fraises viennent à notre duo de foires cette année avec une plus grande volonté et un besoin d’investissements, et nous sommes déjà très impatients de la semaine à venir », conclut-il.
Visitez le stand VSSE à l’expose: Hall 2 / K28
Informations complémentaires et inscriptions: Simon Schumacher Association des producteurs d’asperges et de fraises sud-allemands Werner-von-Siemens-Straße 2-6 76646 Bruchsal Tél.: +49 7251 30320-80 Courriel: info@vsse.de www.vsse.de https://www.expo-se.de/
Reprise de Naïo Technologies : la société vise un CA de 11 millions d’euros en 2030
Placée en redressement judiciaire durant l’été dernier, l’entreprise toulousaine spécialiste de la robotique agricole, Naïo Technologies, a trouvé repreneur en la (nouvelle) société constituée par Matthias Carriere (son actuel directeur commercial) et Antoine Monville entrepreneur et industriel toulousain. La société va bénéficier du soutien de la région Occitanie (via un plan d’investissement de 6,4 M€) ainsi que Bpifrance et Mirova
Grâce à cette reprise, la société fondée en 2011 et qui développe et commercialise des robots autonomes 100 % électrique permettant de soulager les producteurs dans leurs tâches quotidiennes, mais également de réduire de 50 à 70 % l’usage des herbicides, va ainsi pouvoir accélérer son développement industriel.
« Les priorités du nouveau plan d’action portent sur la montée en puissance de la production, le renforcement du réseau de distribution européen et la consolidation des activités R&D, avec un objectif de retour à l’équilibre opérationnel d’ici 2028 », indique le communiqué. La société vise ainsi une centaine robots produites par an d’ici 3 ans et un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros en 2030.
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